Ces produits correspondent à votre recherche (4 produits)

Catégories

Type

Cepage

Millesime

Associations mets / vins

Volume bouteille

Prix

23 € - 32 €
Bolivie

Bolivie Il y a 4 produits.

Découvrez les vins de Bolivie chez votre e-caviste belge

Le vin de Bolivie demeure encore largement méconnu par chez nous. Pourtant, la production remonte au moins à 1540, et on trouve dans le pays de formidables terroirs, ainsi que des vignerons très talentueux. Depuis les superbes retours que j’ai eu en soirée dégustation, je vous propose désormais de tester le vin bolivien par vous-même. Découvrez la sélection de vins boliviens de votre e-caviste belge Wines of Earth. Rapport qualité-prix idéal. Paiement sécurisé et livraison en caisse renforcée.

Résultats 1 - 4 sur 4.

Le point histoire sur le vin bolivien

Le vin en Bolivie a une longue histoire qui commence avec la colonisation espagnole au 16e siècle. Comme ailleurs en Amérique latine, les premiers pieds de vigne sont plantés par des missionnaires pour produire du vin de messe. Les vallées de Mizque, Luribay, Cotagaita et Turuchipa voient alors apparaître les premières vignes.

Très vite, les religieux remarquent que l’altitude et le climat particulier de certaines régions influencent la qualité du vin. À Potosí, où les vignes poussent entre 1 600 et 2 800 mètres, on produit une eau-de-vie qui deviendra plus tard le Singani (40° vol), aujourd’hui boisson nationale bolivienne avec son appellation d’origine contrôlée.

Les raisins utilisés sont alors principalement le Negra Criolla (aussi appelé Pais, Mission ou Listán Prieto ailleurs en Amérique du Sud) et le Muscat d’Alexandrie, qui est encore aujourd’hui le cépage de référence, notamment pour fabriquer le Singani.

La culture de la vigne s’étend progressivement vers Tarija, qui devient au fil des siècles la principale région viticole du pays. On trouve des traces de vignes dans cette région dès 1606. Pendant longtemps, la production reste artisanale, avec des méthodes traditionnelles et peu de moyens techniques. Il faut attendre les années 1960 pour voir apparaître une vraie industrie du vin en Bolivie, avec l’introduction de techniques modernes de vinification.

Dans les années 1990, l’amélioration des sols et l’arrivée de nouveaux cépages permettent une montée en qualité. Désormais, certains vins boliviens s’exportent et se retrouvent sur les tables d’Europe, du Japon et d’Amérique du Nord. Le premier à franchir les frontières est Campos de Solana en 1998. Depuis, la Bolivie ne cherche plus à produire en masse, mais à proposer des vins qui reflètent son terroir et son savoir-faire.

Le vignoble de Bolivie : le plus haut du monde

Moins connue que ses voisins, le Chili et l’Argentine, la Bolivie a une particularité : celle de posséder les vignobles les plus hauts du monde. La majorité des vignes (99 %) sont plantées entre 1 600 et 3 000 mètres d’altitude, principalement dans la région de Tarija, qui regroupe plus de 83 % de la production nationale.

Ainsi, ce vignoble d’altitude est marqué par un climat particulier, entre tempéré et semi-aride. Les journées sont chaudes, les nuits fraîches, et l’ensoleillement intense. Ces conditions influencent directement la qualité du raisin. L’exposition aux rayons ultraviolets est plus forte, ce qui favorise une concentration en sucres et en polyphénols, ainsi qu’un épaississement de la peau des baies. Résultat : les vins sont plus riches en arômes, avec une belle structure et une forte capacité de vieillissement.

L’altitude joue aussi sur l’équilibre des cuvées que l’on nomme ici les « vins d’altitude ». La grande amplitude thermique entre le jour et la nuit permet de préserver une acidité naturelle, essentielle pour la fraîcheur et la finesse des vins boliviens. Certains œnologues estiment même que ces conditions accélèrent le processus de maturation et de photosynthèse, avec une incidence sur certaines molécules comme le polyphénol, les flavonoïdes, le resveratrol ou encore les anthocyanines. Ce qui donne à ces vins d’altitude une complexité qu’un vin de plaine mettrait beaucoup plus de temps à acquérir.

La production de vins en Bolivie

Le vignoble de Bolivie compte environ 4 900 hectares d’après l’Observatoire Vitivinicole de Bolivie, un chiffre ayant doublé depuis les années 2000. Cette surface n’est pas uniquement dédiée au raisin de cuve, mais près de 400 caves et 4000 familles boliviennes contribuent à produire au total un peu plus de 8 millions de litres de vin par an.

Côté types de vin, la Bolivie produit :

  • 75% de vin rouge
  • 20% de vin blanc
  • 5% répartis entre vins doux, vins effervescents et vins fortifiés

Les régions viticoles de Bolivie

Le vignoble de Bolivie est réparti en 3 grandes zones :

  • Tarija (Central Valley of Tarija) ≈ 80 % du vignoble total du pays
  • Cinti (Valley of Cinti) ≈ 13 % du vignoble
  • Santa Cruz ≈ 2,5 % du vignoble
  • le reste réparti dans les régions de Potosí, Cochabamba et La Paz

Le vignoble de la vallée centrale de Tarija

Située au sud de la Bolivie, à la frontière avec l’Argentine, la vallée de Tarija est le cœur battant du vin bolivien. Oasis viticole perchée entre 1 600 et 2 150 mètres d’altitude, elle abrite un peu plus de 80 % des vignobles du pays. Elle comprend plusieurs sous-régions dont la vallée de la Concepción et Santa Ana.

On y fait pousser de la vigne depuis 1584 ! C’est aussi le berceau du Singani, l’eau-de-vie nationale. Le cépage Muscat d’Alexandrie y est roi : environ 70% de l’encépagement de la région.

Aujourd’hui, Tarija est le siège de CENAVIT, le centre national de recherche en viticulture et œnologie, et de l’Université de Tarija, qui collabore avec l’Argentine pour affiner la maîtrise des vins d’altitude.

Ici, la vigne pousse sous un soleil éclatant, caressée par une brise fraîche qui équilibre la maturation des raisins et intensifie leurs arômes. Dans cette région où les précipitations sont faibles, l’eau est essentielle. Les vignerons utilisent un système d’irrigation maîtrisé, captant l’eau des rivières voisines pour assurer un apport hydrique régulier à la vigne sans excès.

La signature des vins de Tarija, c’est cette concentration aromatique exceptionnelle, une acidité naturelle rafraîchissante et une maturité précoce, qui permettent d’obtenir des rouges structurés et profonds, ainsi que des blancs éclatants de fraîcheur.

Parmi les meilleures bodegas de Tarija, on trouve :

  • Campos de Solana (La Concepción)
  • Casa Real (La Concepción)
  • Kuhlmann (La Concepción)
  • Casa Grande (La Concepción)
  • Cañon Escondido (Vallée centrale de Tarija)
  • La Concepción (Vallée centrale de Tarija)
  • Aranjuez (Vallée centrale de Tarija)
  • Sausini (Vallée centrale de Tarija)
  • San Vicente (Vallée centrale de Tarija)
  • Kohlberg (Santa Ana)
  • Los Corceles de Mendez (San Lorenzo)
  • Casa Vieja (Uriondo)
  • Bodega del Abuelo (Uriondo)

Le vignoble de Cinti

Perchée en 2 310 et 2 450 mètres d’altitude, la vallée de Cinti se situe légèrement au nord-ouest de celle de Tarija, sur la route qui mène entre cette dernière et les villes de Potosi et de Sucre. Elle constitue la pointe sud-ouest du département de Chuquisaca. Il s’agit de l’un des plus anciens terroirs viticoles de Bolivie. Son développement fut notamment lié à celui des mines d’argent de Potosí. On peut la séparer en deux sous-régions :

  • celle autour de la ville de Camargo au nord
  • celle autour des villes de Villa Abecia et de Las Carreras

Contrairement à la vallée de Tarija, moderne et tournée vers l’exportation, Cinti est le refuge des vignerons artisans. Ici, les vignobles sont petits, familiaux, et les pratiques encore empreintes des gestes d’antan : vinifications naturelles, usage exclusif de levures indigènes, élevage en fûts récupérés. En 2018, la région a d’ailleurs obtenu la première Indication Géographique Protégée (IGP) de Bolivie.

Mais ce qui rend cette vallée vraiment unique, c’est son mode de culture atypique. Les vignes ne sont pas toujours palissées sur des fils, mais grimpent aux arbres, en particulier le molle et le chañar, qui les protègent du soleil, du vent et de la sécheresse. Ce système fut introduit par les missionnaires espagnols, et est toujours partiellement utilisé aujourd’hui.

Dans ce canyon long de 80 km traversé par le Rio Grande et le Rio Chica, les vignes sont protégées des vents violents par la chaîne du Cerro Cuchilluni. Le climat est sec et ensoleillé, avec des nuits fraîches qui ralentissent la maturation des raisins et permettent de préserver une belle fraîcheur. Du côté des sols, on trouve à l’ouest des terres riches en fer, donnant des vins intenses, colorés et épicés. À l’est les sols sont davantage calcaires et argileux, produisant des vins plus fins et élégants.

Parmi les meilleures bodegas de Cinti, on trouve :

  • 8 Estrellas (nord)
  • Santa Lucia (nord)
  • La Casona de Molina (nord)
  • Cepa de Oro (nord)
  • Vacaflores - San Fransisco de la Horca (nord)
  • San Pedro (nord)
  • Cepas de Fuego (sud)
  • Tierra Roja (sud)
  • Don Tomás (sud)
  • De la Villa (sud)

Le vignoble de Santa Cruz

Située au centre-est de la Bolivie, la région viticole de Santa Cruz et sa sous-région de Samaipata (à mi-chemin entre la ville de Santa Cruz et la ville de Sucre) offrent un nouveau visage du vin bolivien. Encore jeune dans l’histoire viticole du pays, cette région très agricole est en pleine émergence côté viticulture. D’autres sous-régions notoires sont celles de Valle Grande, Saipina, Comarapa et Mairana.

Avec ses vignobles situés entre 1 600 et 2 600 mètres d’altitude, Santa Cruz bénéficie d’un climat exceptionnellement modéré pour une région aussi proche de l’équateur (18°S de latitude). Grâce aux vents du sud, appelés Surazos, qui soufflent sur ses vallées, les températures restent douces et permettent aux raisins de conserver une belle acidité et un profil aromatique marqué.

Les vins produits ici sont vifs, élégants et expressifs. Les rouges, à base de Syrah, Tannat et Cabernet Sauvignon, offrent une palette surprenante entre fruit mûr et fraîcheur florale, tandis que les blancs issus de Torrontés et Pedro Giménez se distinguent par leur fragrance intense et leur minéralité. Ici, les sols sont variés et riches, parfois composés de schiste et de grès (minéralité et structure), parfois de calcaire et d’argile (expression aromatique et équilibre).

Parmi les meilleures bodegas de la région de Santa Cruz, on trouve :

  • Landsuá (Samaipata)
  • Vinos 1750 - Uvairenda (Samaipata)
  • Marquez de La Viña (Cochabamba & Santa Cruz)
  • Viñas Vargas (Vallée de Mairana)

Les cépages des vins boliviens

Le paysage viticole bolivien comprend un nombre importants de cépages, principalement des variétés internationales, ainsi que quelques variétés anciennes comme :

  • le Negra Criolla : aussi appelée Listán Prieto ou País en Amérique latine, et Negramoll en Espagne
  • le Vischoqueña : un cépage hybride naturel entre la Negra Criolla et la Moscatel de Alejandría

Les cépages rouges utilisés en Bolivie

  • Cabernet Sauvignon : Cépage robuste qui s’adapte bien à l’altitude. Donne des vins colorés, tanniques, avec des arômes de fruits noirs et d’épices.
  • Syrah : Apprécié pour sa structure et ses notes épicées, ce cépage produit en altitude des vins puissants et concentrés.
  • Malbec (Côt) : Cépage emblématique en Argentine, il s’exprime aussi en Bolivie avec des vins profonds, fruités et puissants.
  • Merlot : Apprécié pour sa souplesse, il développe des arômes de fruits rouges et noirs, évoluant vers des notes de pruneau et de sous-bois.
  • Barbera : Originaire d’Italie, il donne en Bolivie des vins aux arômes de fruits rouges vifs, avec une acidité marquée.
  • Tannat : Cépage rustique originaire du Pays basque. Produit des vins puissants, charpentés, avec des notes de fruits noirs, de bois et d’épices.
  • Porto (Portugieser) : Ce cépage d’origine portugaise, peu commun en Amérique du Sud, est utilisé pour des vins rouges légers et fruités.
  • Pinot Noir : Cultivé à haute altitude, il conserve sa finesse et son élégance, avec des arômes de fruits rouges, parfois floraux.
  • Petit Verdot : Utilisé en assemblage pour sa structure tannique et sa couleur intense, avec des arômes de violette et de fruits rouges.
  • Mais aussi : Carménère, Tempranillo…

Les cépages blancs utilisés en Bolivie

  • Muscat d’Alexandrie (Moscatel de Alejandría) : Principalement utilisé pour le Singani, il produit aussi des vins blancs aromatiques.
  • Sauvignon Blanc : Frais et vif, il apporte des arômes d’agrumes et de fruits tropicaux.
  • Riesling : Introduit par les missionnaires allemands, il donne des vins frais et aromatiques, parfois légèrement sucrés.
  • Franc Colombard : Cépage aromatique qui apporte de la vivacité et des notes florales aux vins blancs boliviens.
  • Chardonnay : Cultivé à Tarija, il développe des notes tropicales (banane, ananas) en plus des arômes classiques d’agrumes et de fruits blancs.
  • Torrontés : Cépage blanc très parfumé aux arômes floraux et épicés, bu jeune.
  • Ugni Blanc : Cépage résistant, utilisé pour des vins blancs secs et parfois en assemblage pour donner de la fraîcheur.
  • Mais aussi : Pedro Giménez, Chenin Blanc…

L’avis de votre caviste sur les meilleurs vins de Bolivie

Je suis loin d’avoir découvert tous les vins et tous les domaines viticoles boliviens. Mais je suis déjà très agréablement surpris par le niveau général en constante augmentation des produits, tant en rouge qu’en blanc ou en rosé. J’ai principalement eu l’occasion de goûter de jolis vins rouges boliviens, essentiellement de cépages, et notamment de la célèbre Tarija Valley.

Je vous propose d’ailleurs quelques cuvées à découvrir dans ma cave en ligne, dont celle de la bodega Campos de Solana, de la bodega Cañon Escondido et de la bodega La Concepción.

Vous trouverez tous les détails (sol, cépage, millésime, vinification…) sur mes vins de Bolivie dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Livraison des bouteilles de vins du monde en caisses renforcées pour une sécurité optimale.