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Si la viticulture a acquis ses lettres de noblesse en Europe, c'est bien dans le Caucase et au Moyen-Orient que se trouvent ses origines. Domptant les climats hostiles et résistant aux péripéties régionales, des producteurs passionnés se démènent depuis plusieurs décennies pour faire connaître leurs grands vins. C'est avec un immense plaisir que votre e-caviste belge Wines of Earth vous propose de déguster ses vins du Levant, du Proche-Orient et d'Asie, un vaste territoire qui offre des cuvées singulières. À découvrir impérativement.
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La république d'Arménie, bien que située en Asie, est souvent considérée comme faisant partie de l'Europe culturellement. Ancienne membre de l'Union soviétique, elle a pris son indépendance en 1991. Historiquement, dans le domaine du vin, l'Arménie fait partie des premiers pays producteurs. Des archéologues ont d'ailleurs mis à jour des traces de la plus vieille fabrique de vin de l'histoire datant de près de 4000 avant Jésus Christ !
Outre ses vins, l'Arménie possède une réputation internationale dans la fabrication de Sherry et de Cognac. Si à l'heure actuelle, les vins arméniens sont de plus en plus travaillés en cuve inox ou en fûts de chêne, une des traditions les plus anciennes toujours en vigueur est l'élevage en amphore.
Si la production d’alcool de céréales en Chine remonte au minimum à 7000 ans avant notre ère, il n’existe pas encore de certitudes quant à l’origine de la viticulture en Chine. Le consensus actuel établit que la vigne Vitis vinifera aurait été introduite autour des 1er et 2e siècles avant notre ère, par les routes de l'Asie centrale. Des écrits chinois mentionnent l’échange de ceps dès le 1er siècle avant J.-C. entre l’empire Parthe (actuel Ouzbékistan) et la dynastie des Han.
Il existe également de la littérature donnant des informations sur la vinification dès le 3e siècle après J.-C. Toutefois, la production de vin de raisin reste marginale et cantonnée à l’ouest du territoire, sur ce qui devient la route de la soie. La viticulture sert surtout à produire du raisin de table et du raisin sec. De la période médiévale européenne au 17e siècle, le raisin est surtout apprécié comme fruit.
Il faut attendre la fin du 17e siècle, avec l’arrivée des jésuites, pour voir la viticulture évoluer. Des écrits mentionnent que l'empereur Kangxi, contemporain de Louis XIV, apprécie les vins de Bordeaux. Des vignobles commencent à se développer dans le nord de la Chine, où le climat est plus tempéré.
La Période moderne (19e siècle) voit l'importation croissante de vins européens en Chine, principalement du fait des missionnaires chrétiens ayant besoin de vin de messe. Les maisons de champagne envoient déjà leurs bouteilles en Chine quand Changyu, le premier établissement vinicole commercial de Chine, est fondé par Chong Pi-shi à Yantai, en 1892. Cela marque le début de la modernisation de l'industrie vinicole chinoise, l'importation de ceps européens et l'adoption de techniques de vinification avancées.
La première cave de vinification entièrement sous capitaux chinois ouvre en 1922. Durant le premier plan quinquennal, après la coopération avec l'URSS, la Chine augmente sa production de vigne. Elle importe des cépages d'Europe de l'Est, mais la production de vin reste modeste jusqu'à la réforme de 1980. La qualité n’est pas encore au rendez-vous, les consommateurs chinois acquièrent l’habitude de mélanger le vin avec des sodas (limonade, tonic) pour en améliorer le goût.
À partir des années 1980, des efforts sont faits pour améliorer la qualité du vin chinois, notamment par des collaborations avec des entreprises occidentales. Rémy Martin crée une joint-venture en 1980 (Dynasty). Beijing Winery s'associe avec Pernod Ricard en 1987 pour lancer des vins adaptés au goût des touristes européens. En 2002, Changyu établit un partenariat avec le groupe bordelais Castel pour proposer des vins fruités appréciés par les consommateurs chinois. Et LVMH possède aussi de très belles parcelles, notamment dans l’Himalaya.
Aujourd’hui, une partie importante des Chinois s’intéresse au vin, principalement parmi les classes sociales élevées qui ont étudié en Europe et aux États-Unis. Le pays est aujourd’hui le 5e marché de consommation du vin. Il est donc logique, du fait de la taille du pays et de son marché potentiel, de voir la Chine devenir le principal producteur et pays consommateur de vin au niveau mondial sous peu, et d’assister à une montée en gamme très rapide, pour notre plus grand bonheur d’explorateurs de vin !
C’est un fait : avec près de 800 000 hectares plantés, la Chine possède depuis 2016 le 2e plus grandvignoble en surface après l’Espagne (970 000 ha) et devant la France (750 000 ha), soit un peu plus de 10 % du vignoble mondial. Mais pour le moment, plus de 80% des vignes servent à la production de raisins de table. Le raisin de cuve ne représente que 10%. 79% de la production sont des vins rouges, le reste étant les vins blancs et les rosés.
La viticulture est avant tout le fait de grands groupes producteurs comme Yantai Changyu Group, Dynasty, Great Wall, Huanxia Winery et Tonghua Wlinery, qui représentent ensemble près des 2/3 du de la production.
Il n'existe à ce jour aucun système de classification similaire à celui de l'Europe ou des États-Unis. Toutefois, des réglementations existent et on assiste depuis 2021 à la mise en place d'un système qui se rapproche des indications géographiques. Cela permettra aux vignerons chinois de produire des vins plus facilement accessibles et lisibles pour les marchés occidentaux.
La Chine compte 34 divisions administratives :
Sur ces 34 divisions, 20 possèdent des vignobles. Celles-ci sont principalement situées dans la partie nord du pays, mais pas que. On trouve des ceps de vigne entre les 24e et 47e parallèles, dans les divisions de :
Localisée sur le littoral nord-est de la Chine, la province du Shandong produit près de 40% du vin chinois. Les vins les plus réputés sont issus de la péninsule du Shandong, notamment autour de la région de Yantai et de la ville de Penglai. À part Yantai, il y a également des vignobles à Qingdao.
La région bénéficie d'un climat tempéré maritime qui permet aux ceps de survivre naturellement en hiver sans protection. Toutefois, l'été pluvieux présente un défi en réduisant l'exposition au soleil et en augmentant le risque de maladies pour les raisins.
Le Hebei, situé au nord-ouest du Shandong, se classe juste derrière en matière de production. Les zonesviticoles notables du Hebei incluent Shacheng, connue pour avoir produit le premier vin blanc sec chinois, et Changli, à l'origine du premier vin rouge sec du pays.
Le vignoble de Changli, proche de la mer de Bohai, connaît une humidité élevée pendant la croissance végétale de la vigne, ce qui augmente la difficulté de gestion des maladies. Les vignes de Changli nécessitent une protection artificielle pour l'hiver.
Le vignoble de Shacheng, situé près de Beijing, bénéficie d'un marketing avantageux, d'un temps plus sec et de plus d'heures de soleil en été grâce aux montagnes Yan qui bloquent l'air humide venant du sud-est. Les vins demi-secs de la région, produits à partir de la variété Longyan, ont longtemps été très populaires.
Beijing est entouré par le Hebei. Les vignerons y profitent de la place centrale de la ville dans la politique, l'économie et la culture de la Chine. Les zones de Yanqing (même climat que Shacheng) et de Fangshan, au sud-ouest de Beijing, accueillent quelques domaines qui profitent de l’œnotourisme en raison de la proximité avec la capitale.
La province de Tianjin, aussi entourée par le Hebei, est assez célèbre pour le raisin Muscat Hamburg de Chandian. Elle a aussi été le siège de la première joint-venture sino-étrangère dans le domaine viticole : la compagnie Tianjin Dynasty Wine, qui a commencé sa production en utilisant ce cépage local.
Le Shanxi se situe juste à l’ouest du Hebei. La production de vin au Shanxi est assez modeste. Mais la région est réputée pour ses vignobles dans le bassin de Taiyuan et le long du plateau de Lœss. Cette province s'est forgé une place importante dans l'industrie vinicole chinoise grâce au succès de Grace Vineyard, puis plus récemment du domaine Rongzi Winery.
La province du Jilin se situe à la frontière avec la Corée du Nord. Elle est connue pour la région montagneuse du Changbai qui abrite la Vitis amurensis, et le vignoble de la région de Tonghua. Cette variété originaire de Chine est réputée pour sa résistance exceptionnelle au froid. Les viticulteurs locaux l’utilisent non seulement pour ses qualités de résistance, mais aussi comme matériel de base dans l'hybridation avec des variétés européennes, afin de développer de nouveaux ceps adaptés au climat local. Toutefois, en raison de la faible teneur en sucre, la vinification à partir de Vitis amurensis nécessite souvent l'ajout de sucre.
Entre le Jilin et le Hebei, la province du Liaoning est célèbre pour ses vins de glace provenant du comté de Huanren. Ceux de Wunushan et Changyu Golden Valley bénéficient déjà d'une grande renommée.
Située tout au nord-ouest du pays, il s’agit de la principale région productrice de raisins de cuve en Chine, après avoir longtemps été la référence en matière de production de raisins secs. Le climat y est relativement sec et continental. Le bassin de Manas, au pied du mont Tianshan, et le bassin de Yanqi, au pied du mont Tianshan, sont devenus des zones viticoles majeures.
D'autres vignobles sont situés à Turpan, dans l'est du Xinjiang et à Ili, près de la frontière ouest de la Chine. Bien que cette région ait longtemps fourni des jus d’assemblage à d'autres provinces, de nouveaux établissements vinicoles ont commencé à mettre sur le marché des vins embouteillés sur place. La position géographique de la province, éloignée de la côte Est, pose des défis en termes de production et de transport.
Cette région autonome occupe une place centrale au niveau géographique et au niveau du développement de l’industrie viticole chinoise : c’est un peu l’étoile montante du pays. Cette région bénéficie de conditions climatiques favorables, avec un ensoleillement et des températures parfaites pour la vigne, malgré un climat aride à semi-aride.
Grâce à la proximité du fleuve Jaune, les vignerons locaux procèdent à l'irrigation manuelle pour soutenir la croissance des vignes. Le Ningxia reçoit un fort soutien gouvernemental pour la formation technique, l'introduction de plants et la construction d'infrastructures. Les vins de cette région ont déjà remporté de nombreux prix dans des compétitions nationales et internationales, ce qui attire dans le même davantaged’investissements.
Située entre le Xinjiang à l’ouest et le Ningxia à l’est, la province du Gansu a une longue histoire de vinification, mais fait face à des obstacles liés au transport qui ont freiné son développement.
Les vignobles sont principalement situés dans la région de Wuwei. Le climat y est relativement frais, ce qui affecte les cépages à maturité tardif. La production viticole dans le Gansu joue toutefois un rôle important dans l'industrie du vin chinois. Les vignerons locaux y font pas mal d’expériences avec des variétés et des méthodes adaptées aux conditions climatiques uniques de la région.
La Mongolie inférieure constitue la frontière avec la Mongolie. La zone est notamment connue pour la région de Wuhai, qui possède une longue tradition de culture du raisin et de production de raisins secs de qualité. Chateau Hansen est l'une des entreprises emblématiques de ce vignoble.
Localisées au centre-sud de la Chine, les provinces du Yunnan et du Sichuan partagent des caractéristiques uniques dues à leur haute altitude et à leur proximité avec le Tibet. Le climat y est donc plus frais et bien adapté à la vigne, avec un taux d’ensoleillement idéal.
La diversité du terroir dans les vallées supérieures des rivières Lancang (Mékong), Dadu et Min a encouragé l'établissement de nouveaux domaines, comme Shangri-La, The Spirit of Highland, Baima, KangDingHong, Passun 1982 ou encore HongXing Leader Winery. On y trouve aussi le domaine Ao Yun de LVMH, qui produit un grand cru de l’Himalaya à partir de ceps plantés entre 2100 et 2600 mètres d’altitude.
L'exploitation viticole y est complexe en raison du terrain accidenté, ce qui conduit à une dispersion des vignobles sur de petites parcelles. De plus, ces régions, n'ayant pas une longue histoire de viticulture, font face au défi de trouver une main-d'œuvre qualifiée.
Fait intéressant, la quasi-totalité du vignoble chinois est planté franc de pied, et non sur des porte-greffes américains résistants au phylloxéra. Jusqu'à présent, l’isolement géographique de chaque vignoble a limité les risques de transmission aux vignes. Davantage d’échanges entraîneront probablement la hausse des risques, et l’adoption de pratiques similaires à ce qui se fait en Australie.
Côté cépages de cuve, on trouve principalement en Chine les grandes variétés internationales, qui parlent à la fois aux consommateurs chinois et au reste du monde :
Que dire des vins chinois, sinon que ce pays promet d’être un puits sans fond de découverte ? Certains des meilleurs vins de Chine se vendent déjà à plusieurs centaines de dollars. Ce qui tire indéniablement la culture de la vigne vers le haut, tout comme la qualité.
Pour le moment, je rentre doucement quelques références dans mon stock, des vins rouges et des vins blancs que j’ai surtout eu l’occasion de découvrir au salon Prowein. Comptez sur moi pour observer les évolutions et vous en faire part.
Je vous propose dès maintenant de découvrir les quelques jolis vins chinois conservés bien au frais dans ma cave. Vous trouverez toutes les informations sur ces vins de Chine dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.
Carrefour du Caucase situé aux confins de l'Europe et aux portes du Moyen-Orient, la Géorgie a connu de nombreux visiteurs et d'illustres voisins : Scythes, Grecs (Alexandre), Romains, Perses, Byzantins, Arabes, Mongols, Russes... Guerres, alliances et changements de pouvoir ont favorisé l'essor du vin géorgien et son exportation au-delà des frontières de la région pour être apprécié dans de nombreuses autres contrées.
Symbole de la Géorgie, la culture de la vigne est le fil conducteur de son histoire. Le pays est régulièrement considéré comme étant le berceau originel de la viticulture. Les recherches archéologiques menées dans la province de Kvemo Kartli (sites de Shulaveris Gora, Khramis Didi Gora et Gadachrili Gora) au sud de la capitale Tbilissi, ont permis de trouver des pépins de raisins ainsi que des traces de vin dans des jarres en céramique datant de 5000 à 7000 avant notre ère (Néolithique).
Les techniques les plus récentes en matière de paléoclimatologie, d'archéobotanique et de datation au carbone ont démontré que le climat de l'époque ressemblait fortement à celui de l'Italie et du sud de la France. Chercheurs et archéologues tendent à penser que les techniques de multiplication végétative pour sélectionner les cépages existaient peut-être déjà au Néolithique. Il reste encore beaucoup à découvrir mais les scientifiques émettent déjà de nombreuses hypothèses quant à un passé viticole plus lointain, que l'on ne connaît pas encore.
Repensez à l'importance du vin à notre époque contemporaine. Il est symbole de fête, de réunion, de partage. Pour les chrétiens, le vin symbolise le sang du Christ. Ce symbolisme ne date pas d'hier. Déjà au 3e millénaire avant notre ère, des fragments de sarments de vigne accompagnaient les défunts dans leur tombe, peut-être pour qu'ils puissent les replanter dans l'au-delà. Depuis le Caucase, la culture du raisin s'est diffusée en Mésopotamie, puis vers la Grèce, l'Égypte, la Méditerranée jusqu'à atteindre l'ouest du continent.
Le vin est partout à l'époque antique. Il s'enracine jusque dans les légendes (Jason et les Argonautes, Noé et le Déluge), les contes et les chansons grecques et perses. Il accompagne Saint Nino et le développement de la religion chrétienne en Géorgie (pays officiellement chrétien dès le 4e siècle après JC. Il orne les façades d'églises, les poteries, les sculptures (selon la légende, la 1e croix aurait été taillée dans un pied de vigne). Jean Chardin, joaillier français du shah de Perse et contemporain de Louis XIV, parle du vin géorgien avec émerveillement dans ses écrits. Le vin est aujourd'hui encore au centre de toutes les grandes fêtes animées par les tamadas (maîtres de cérémonie) qui multiplient toasts et joutes verbales.
De nombreuses familles disposent encore de leur propre cuve, la Qvevri (ou Kvevri), cette fameuse jarre géante en argile (de 300 à 3500 litres) enfouie dans le sol. La fermentation en Qvervri est le mode de vinification traditionnel de la Géorgie, quasi inchangé depuis des millénaires et inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2013. Elle est utilisée pour vinifier des vins rouges aussi bien que des vins blancs.
Au 19e siècle, la noblesse géorgienne entend moderniser le vignoble. Cette période voit apparaître les 1es appellations de vin géorgien :
David Sarajishvili, ayant étudié en France en 1878-79, a aussi développé à la même époque des eaux-de-vie et des spiritueux de grande qualité. Le vignoble de Géorgie n'échappe pas au développement du phylloxéra. La surface du vignoble est divisée par 2 (71000 ha à 37500 ha)
Sous la période soviétique, la méthode traditionnelle fut délaissée au profit d'une viticulture de masse plutôt médiocre. Le pays a toutefois profité de sa situation privilégiée de lieu de détente pour les dirigeants de l'URSS : quelques bons vins ont continué d'être produits et exportés vers la Russie. N'oublions pas qu'il s'agit du pays d'origine de Staline. L'Agence Nationale du Vin, créée dans les années 1920, continue de servir au mieux les intérêts des viticulteurs locaux. Les terroirs les plus intéressants sont identifiés (devenus aujourd'hui les AOP), mais pas encore pleinement exploités. Les politiques anti-alcoolisme de Gorbatchev dans les années 1980 portent également un rude coup à la viticulture en Géorgie.
Après 1989, les producteurs géorgiens ont continué de fournir le puissant voisin russe, et ce, jusque dans les années 2000 (embargo en 2006, guerres d'Ossétie et d'Abkhazie en 2008). Ces événements ont poussé les viticulteurs à se tourner vers d'autres circuits pour faire connaître leurs vins étonnants dans le monde entier.
La Géorgie devient membre de l'OIV dès 1991 (Organisation Internationale du Vin). Elle adopte en 1998 une loi s'inspirant fortement des préceptes de l'INAO en France, pour limiter les rendements en jus et améliorer la qualité de l'encépagement. Des contrôles sur la conduite des vignes et sur la vinification sont instaurés pour aboutir, en 2011, à l'obtention de 18 appellations reconnues par l'UE (10 AOP en blanc, 8 en rouge). Le pays produit aujourd'hui des vins blancs, rouges et rosé, des vins secs et sucrés, sans oublier les effervescents.
La reconnaissance de la méthode traditionnelle géorgienne par l'Unesco a suscité un engouement international pour ce pays, notamment pour son vin orange ou ambré, un vin blanc fermenté avec la peau des raisins, exactement comme on le fait pour la vinification en rouge. Il va sans dire que la technique, qui donne un résultat tout simplement incomparable en matière d'arômes, a su inspirer de nombreux viticulteurs du monde entier.
Le vignoble de Géorgie compte environ 48000 hectares exploités. Il se divise en 10 régions viticoles, coincées entre le Grand et le Petit Caucase, que l'on peut regrouper en 3 zones :
Voici la liste des 18 appellations de vin géorgien :
Il est à noter l'existence de Monastery Wines, une appellation traditionnelle qui arbore parfois les bouteilles produites dans certains monastères géorgiens.
La géographie du pays est complexe, alternant plaines, vallées et montagnes, offrant ainsi de nombreux microclimats. Les températures y sont raisonnables et la vigne est plantée de façon à être protégée du froid. Le relief montagneux est propice à la présence de ruisseaux, d'excellents pourvoyeurs de minéraux pour les racines.
Avec un peu plus de 500 cépages endémiques, la Géorgie peut s'enorgueillir d'être l'un des vignobles parmi les plus excitants à découvrir. Parmi les plus complexes aussi. Deux grands cépages occupent 80 % du vignoble : le Rkatsiteli (blanc) et le Saperavi (rouge). Près de 45 autres variétés servent pour la vinification, dont :
De nombreux cépages endémiques, écartés par les soviétiques du fait d'un rendement trop faible, sont désormais replantés par les viticulteurs géorgiens sur leurs propriétés. Les professionnels du secteur sont persuadés que leurs cuvées et leur savoir-faire demeurent exceptionnels. Il existe ainsi un véritable consensus dans le pays pour produire du vin de très haute qualité.
Quelques cépages étrangers ont été plantés sur de petites surfaces afin de créer des cuvées identifiables au niveau international. Il est vrai que même les connaisseurs peuvent se sentir intimidés face à des noms de cépages aussi atypiques, difficiles à prononcer et donc à mémoriser. Mais très vite, les passionné·es qui auront dégusté quelques verres auront envie d'explorer ce formidable terrain de jeu.
Chose étonnante, on peut encore facilement trouver de la Vitis Vinifera à l'état sauvage, la vigne originelle utilisée pour produire du vin.
Si vous n'avez encore jamais goûté de vin orange, votre palais pourrait bien être complètement perdu lors de la dégustation de ce vin géorgien atypique. Élaboré dans une Qvevri (jatte ou amphore en terre cuite), le vin ambré est un jus de raisin blanc qui fermente avec la peau, les pépins, parfois les rafles, et ce, pendant 3 à 6 mois.
La Kvrevri est enfouie sous terre où la température reste stable, l'idéal pour une fermentation régulière avec levures naturelles. Toutes les étapes s'y déroulent : extraction, fermentation alcoolique et malolactique, clarification et stabilisation. Pas d'additif, des tanins on ne peut plus naturels. Le résultat peut paraître déroutant : des arômes au nez qui n'ont rien à voir avec la bouche.
Les cuvées de Géorgie ne sont pas les plus faciles à aborder. L'équipe de Wines of Earth a passé du temps à dénicher des producteurs et à déguster de jolies bouteilles de ce pays pour pouvoir vous en parler. Retrouvez dans mon catalogue quelques cuvées très intéressantes que je suis fier de vous offrir à un excellent rapport qualité/prix. Je serai ravi de pouvoir répondre à vos questions et de vous aider à choisir vos bouteilles pour un repas, une dégustation ou pour un cadeau.
Si la présence de la vigne est attestée en Inde depuis plus de 3 000 ans, sa culture pour consommation directe de raisin semble n’avoir débuté qu’au 14e siècle. La viticulture, elle, n’est réellement pratiquée que depuis l’arrivée de missionnaires chrétiens, notamment des Portugais, installés à Goa dès le 16e siècle.
Cette production viticole s’intensifie au 19e siècle, notamment dans le sud du pays. Toutefois, ce n’est vraiment qu’à partir des années 1970, sous l’impulsion de Kanwal Grover (fondateur de Grover Zampa), que la viticulture prend son essor et entre dans la modernité. Malgré un accroissement des surfaces, ce développement reste encore limité du fait de plusieurs barrières :
On compte aujourd’hui presque 69 000 hectares de vignes en Inde (chiffres OIV 2022), qui produisent environ 20 millions de litres par an. La répartition se fait globalement comme suit :
L’Inde a une histoire mouvementée avec l’alcool. Il est, depuis le 19e siècle, la cause de nombreuses violences domestiques, et de nombreux accidents routiers depuis l’indépendance du pays. Gandhi, dans son mouvement de tempérance, fut un fervent partisan de l’interdiction de les alcools qui « corrompent les esprits » et qui symbolisaient aussi de la domination européenne sur le pays.
De nombreuses femmes indiennes soutiennent encore aujourd’hui ce mouvement pour l’interdiction, du fait de la violence masculine associée. La Constitution du pays fait aussi régulièrement débat d’interprétation entre les partisans de la liberté du choix personnel (article 21) et ceux de la protection sanitaire de la population contre les dangers de l’alcool (article 47). Il existe d’ailleurs de nombreux jours « sans boisson alcoolisée » tout au long de l’année.
Le pays connaît aussi disparités entre ses provinces. 4 des 36 états indiens limitent ou interdisent la vente et la consommation d’alcool :
D’autres états comme l’Haryana, le Kerala, le Manipur, le Tamil Nadu, le Lakshadweep et l’Andhra Pradesh ont quant à eux essayé, avant de lever l’interdiction pour des raisons très terre-à-terre :
Du côté du commerce, chaque état impose ses propres règles concernant le marketing et l’étiquetage des bouteilles, ce qui augmente les coûts pour les vignerons. Il existe aussi une procédure de contrôle du vin dans un entrepôt d’état avant la mise en vente du vin.
Les clients semblent également encore préférer les vins importés que les vins produits localement, pourtant 1/3 moins chers, une question d’image à travailler pour le CEO de Grover Zampa, Ravi Viswanathan. Il souligne aussi les mauvaises conditions de stockage chez les distributeurs, qui entraînent la méfiance envers les vieux millésimes chez les clients.
En revanche, la consommation d’alcool chez les jeunes tranche avec celle de leurs aînés. Et les majors de la viticulture indienne le savent : les consommateurs clés du pays sont la nouvelle génération qui a étudié à l’étranger, en Europe ou aux États-Unis, et les femmes. Pour ces cibles, la consommation de vin, en repas ou en soirée, est un signe d’intégration sociale, de modernité et le symbole du raffinement.
Les chiffres le prouvent : entre 2014 et 2017, la consommation de vin avait été multipliée par 3 pour atteindre 41,4 millions de litres. Ces jeunes diplômés se détournent volontiers du whisky, du brandy et autres spiritueux puissants appréciés essentiellement par leurs pères, une cible qui, elle, n’entend pas changer de boisson.
On trouve la majorité des vignobles indiens dans la moitié sud du pays, et notamment au sud-ouest. Mais tout le pays est une zone de sondage pour trouver les meilleurs terroirs, notamment sur les plateaux et près des montagnes plus au nord. Les principales régions de production sont les suivantes :
Le climat en Inde est tropical et comprend une saison sèche, avec des températures pouvant dépasser les 40°C, ainsi qu’une saison des moussons qui met le cycle végétatif de la vigne à rude épreuve. Les maladies cryptogamiques après la mousson, et les attaques de cochenilles à la saison sèche sont très problématiques. Les chaleurs poussent aussi à l’irrigation au goutte-à-goutte.
Malgré cela, on compte 2 vendanges et 2 tailles par an. Celle de février à avril, lors de la saison sèche, sert à la production des vins. La récolte de septembre, après les pluies, sert de raisin de table.
Considérée comme la capitale du vin de l'Inde, Nashik (Nasik) se trouve sur les rives du fleuve Godavari, dans le Maharashtra, à 170 km au nord-est de Mumbai. On y trouve une trentaine de vignobles, soit près du tiers de tous les domaines viticoles de l’Inde (90 % de la production des vins indiens). Le climat y est tropical chaud, bien adapté au Cabernet Sauvignon. Les principales zones de production sont :
Le district de Pune se trouve à 150 km au sud-est de Mumbai. Les principales villes de production aux alentours sont :
Cette région abrite de nombreux grands producteurs et vignobles (dont Grover Zampa) qui profitent d'un climat modéré dû à l’altitude élevée, comprise entre 800 et 950 mètres. Les sols de cette région sont riches en gravier, calcaire et gneiss, l’idéal pour la production de Shiraz, de Cabernet Sauvignon et de Chardonnay de haute qualité.
Les collines de Hampi se situent à une altitude de 590 mètres. Le sol est essentiellement pierreux et pauvre. Les cépages les plus prospères de la région sont le Cabernet Sauvignon et le Sauvignon Blanc.
Proche de Goa, du Telangana et de l’Andhra Pradesh, cette région est caractérisée par un climat chaud et sec, idéal pour le mûrissement des raisins. Plusieurs grands producteurs d’autres régions s'approvisionnent ici en raisins pour vinifier des cuvées de milieu de gamme pour le marché intérieur.
L’Inde compte près d’une centaine de domaines viticoles, dont le tiers dans la vallée de Nashik. On y trouve le plus grand vignoble du pays : Sula Vineyards, créé en 1996, un petit bout de Napa Valley en Inde, avec une offre œnotouristique très poussée. Parmi les autres domaines notables, il y a :
Vignoble du nouveau monde par excellence, l’Inde produit essentiellement des cépages internationaux. Ceux-ci ont été importés par des investisseurs Indiens passionnés de vins étrangers qui ont voulu produire à leur tour du vin dans leur pays. On retrouve donc des cépages très connus, l’idéal pour faire des comparaisons avec ce que vous connaissez déjà.
Globalement, on trouve les plantations sur des sols d’argile rouge et de sable, peu propices à l’acidité. Dans un pays au climat tropical et aux saisons extrêmes, difficile d’obtenir les mêmes caractéristiques organoleptiques qu’en Europe. Les nuits sont plus courtes et donc pas suffisamment rafraîchissantes pour obtenir un taux d’acidité élevé. Le profil des vins indiens est donc davantage tourné vers le fruit pour des cuvées parfumées vinifiées en cuve inox, ou vers la concentration aromatique grâce à l’élevage en fût assez courant, voire en amphore.
Toutefois, certaines zones se démarquent. Au Maharashtra, la présence de montagnes Western Ghats et l’altitude plus élevée offrent des terroirs plus pauvres et plus complexes, ainsi que des températures plus fraîches. Idem au Karnataka, dans les collines du Nandi avec des sommets dépassant les 1400 mètres, où l’on trouve des sols de loams et de graviers.
Il faut aussi voir que le palais indien est habitué aux plats épicés. Localement, les vins rouges corsés, fumés et épicés sont donc appréciés. Idem du côté des blancs où l’acidité ne plaît pas forcément. On y préfère les vins blancs fruités ou plus doux, avec de la rondeur.
Difficile de se lancer dans la dégustation des cuvées d’Inde sans un minimum d’accompagnement. J’ai doncpassé personnellement du temps à dénicher des producteurs et à déguster de jolies bouteilles de ce pays pour pouvoir vous en parler, notamment dans les salons professionnels comme ProWein.
Vous trouverez donc dans ma cave en ligne certains des meilleurs vins indiens disponibles sur Internet, le toutà un excellent rapport qualité / prix. N’hésitez pas à consulter les fiches produits détaillées pour vous avant d’acheter votre vin indien sur Internet. Je serai ravi de pouvoir répondre à vos questions et de vous aider à choisir vos bouteilles pour un repas, une dégustation ou pour un cadeau.
Le vin israelien et des ses colonies se place très facilement dans le haut des classements face à d'autres vins bien plus connus. Et il y a une raison simple à cela : les vins d'Israël et colonies sont bons. Très bons. On y trouve de la puissance, de la fraîcheur, énormément d'arômes. Et pour la majorité d'entre eux, ils peuvent parfaitement se garder pendant de nombreuses années.
L’histoire du vin au Japon est relativement récente en comparaison de celle du Proche-Orient et de l’Europe. La culture du raisin de table est attestée dès le 8e siècle de notre ère, dans la région de Katsunuma (préfecture de Yamanashi). Le cépage Koshu, hybride de Vitis vinifera et d’une Vitis d’Asie de l’est, aurait été l’une des premières variétés du pays.
Si la consommation de vin est observée dès l’arrivée des jésuites portugais au 16e siècle, la production vinicole ne débute qu’à l’époque Meiji, dans la seconde moitié du 19e siècle, sous l’influence de la culture occidentale. Un rapport de 1869, écrit par le britannique Adams, offre déjà une description de plantations de vignes cultivées en treilles dans la région de Koshu.
Toutefois, il faut attendre 1875 pour assister à la création de la première cave vinicole par Hironori Yamada et Norihisa Takuma à Kofu (préfecture de Yamanashi). Des techniciens japonais commencent alors à voyager vers la France, notamment en Champagne, plus tard en Bourgogne, pour y apprendre les techniques de production. L’importation de variétés françaises, non-encore greffées, sont la porte ouverte au phylloxera qui détruit quasiment l’ensemble du vignoble japonais en 1884.
Pendant la première moitié du 20e siècle et jusqu’aux années 1970, le vin produit au Japon est essentiellement du vin madérisé, fortifié ou artificiellement sucré. La méthode permet d’adoucir des boissons encore trop acides et astringentes pour être réellement appréciées.
Mais à partir des JO de Tokyo (1964) et des années 1970 - 1980, le niveau de compétence des viticulteurs augmente, tout comme l’intérêt et le niveau de connaissance des consommateurs. Le terme de « domaine viticole / winery » apparaît et l’on se met à planter davantage de cépages internationaux. Ces vins commencent à intéresser le marché domestique, avec une demande accrue de vins bio, ou encore de vins européens comme le Beaujolais Nouveau.
Les années 1990 et 2000, avec leurs lots de réduction de taxes à l’import et l’élargissement de la culture alimentaire des japonais, voient la consommation de vin s’envoler. Shinya Tasaki devient le premier Japonais à recevoir le titre de Meilleur Sommelier du Monde en 1995.
L’étude controversée du French Paradox, qui stipule que le vin rouge et les tannins ont des effets bénéfiques sur la santé, a également un fort impact. On observe aussi dès les années 2000 un fort engouement pour les vins 100 % produits à partir de raisin japonais comme le Koshu, ainsi que les vins nature japonais. Bref, le Japon est aujourd’hui sans conteste un marché de connaisseurs avisés, avec une culture œnologique très poussée.
On trouve des vignes sur les 4 îles principales de l’archipel nippon : Honshū, Hokkaidō, Kyushu et Shikoku. La production du vin au Japon s’est développée autour de l’idée de « un territoire, un vin phare ». Voici donc les principales régions viticoles japonaises (préfectures), avec leur vin phare, classées par ordre d’importance décroissante :
La production japonaise de vin s’est essentiellement structurée autour de grands conglomérats. Ces derniers achètent leurs raisins à de petits producteurs locaux qui ne possèdent en moyenne que 0,25 hectare de vigne.
Ces grands groupes reposent encore principalement sur l’import de vins en vrac ou de concentré de raisins pour produire leurs bouteilles, méthode qui représente quand même environ 3/4 de la production totale nationale. L’information est indiquée sur l’étiquette, le cas échéant.
En revanche, il existe aujourd’hui de belles caves familiales et des coopératives municipales qui produisent des vins à un excellent rapport qualité prix, avec des grappes récoltées localement. On peut citer quelques exemples comme Marufuji, Kizan, Katsunuma Jozo, et Grace près de Yamanashi, Château Mercian à Nagano, Takeda à Yamagata et Tsuno près de Miyazaki.
On compte environ 30 000 hectares de vignes au pays du saké, raisins de table et raisins de cuve confondus. En 2017, l'Agence fiscale nationale japonaise estimait que la part du vin japonais, à savoir le vin produit avec des cépages cultivés localement, ne représentait que 4 % de la consommation intérieure totale de vins et spiritueux. Saké, whisky et bière y ont en effet davantage la cote.
Les vignerons japonais produisent tous les types de vins existants : vins blancs, vins rouges, vins rosés, vins moelleux et liquoreux, vins mousseux…
Il n’existe pas de politique nationale concernant un système d’appellation au sens européen (AOP) ou américain (AVA). Mais depuis 2015, seuls les vins dont les raisins ont été cultivés et transformés au Japon peuvent être étiquetés vins japonais. On trouve également des systèmes d’appellations régis au niveau régional comme le « Système de contrôle des appellations » de la préfecture de Nagano et le « Wine Domain Certification Regulation » de Kōshū.
Le climat varié du Japon, essentiellement humide, parfois froid, et des reliefs très spécifiques, ont exigé une adaptation des techniques culturales. Car il y est naturellement difficile d’éviter le développement des maladies cryptogamiques.
Dans les zones très humides ou fortement soumises aux typhons, la treille « Tanajitate » permet de cultiver le raisin entre 1,5 et 2 mètres au-dessus du sol, offrant une excellente aération des grappes. Sur les coteaux très pentus, les viticulteurs ont planté du ray-grass, une herbe très résistante redoutée des céréaliers et betteraviers par chez nous, mais qui aide à stabiliser le sol et limiter l’érosion. En zone montagneuse, la plantation de haies protège les vignes des fortes chutes de neige.
Du côté des vignes plantées, la plupart est vouée à la consommation de raisin de table, à savoir le Kyoho, le Pione ou encore des variétés nord-américaines comme le Delaware et le Niagara. Les raisins de cuve sont essentiellement des variétés importées comme le Müller-Thurgau, le Chardonnay, le Sauvignon, le Riesling, le Merlot, le Pinot Noir et le Cabernet Sauvignon.
Bien qu’aucune Vitis vinifera ne soit naturellement originaire du Japon, on peut toutefois souligner l’existence de 5variétés « locales » :
Pour la plupart d’entre nous qui vivons dans des pays ayant une culture viticole ancienne, il pourrait être tentant de sous-estimer la qualité des vins japonais, dont l’histoire remonte seulement au 19e siècle. Mais ce serait se méprendre sur le niveau de compétence des viticulteurs japonais.
Il existe au pays des sakés des expert·es avec un très haut niveau de connaissance du vin, très exigeants, dont font partie les vignerons locaux. Si le Japon, du fait de sa surface agricole utile limitée, ne produira jamais de grandes quantités de vin, il produit de très jolies cuvées qui n’ont rien à envier aux vins français, italiens, espagnols, belges ou allemands.
Les raisins hybrides blancs japonais offrent des saveurs délicates plutôt bien adaptées à la cuisine nippone. Les vins blancs sont bien équilibrés, subtils et frais, parfois doux. Les cépages rouges locaux sont naturellement délicats, mais il existe aussi de très belles bouteilles et assemblages réalisés en fûts de chêne qui méritent largement notre attention.
Je vous propose dès maintenant de découvrir quelques jolis vins japonais conservés bien au frais dans ma cave. Mon stock comprend principalement des vins de Yamanashi, plus grosse région viticole de l’archipel. Mais je compte bien étoffer mon stock au fil de mes découvertes.
Les meilleurs vins japonais que j’ai pu déguster me rappellent beaucoup les vins de Bourgogne, d’Alsace et d’Allemagne. Mais j’ai aussi été surpris par des bouteilles qui avaient la même carrure que de beaux Bordeaux. Aucun doute que vous surprendrez vos amis avec ces bouteilles de vins du monde à un excellent rapport qualité prix.
Vous trouverez toutes les informations sur mes vins japonais dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.
La Jordanie possède une tradition viticole ancienne, au même titre que de nombreux autres pays du Moyen-Orient. La naissance de la viticulture est attribuée aux Nabatéens, aux alentours du 6e siècle avant J.C. Mais leur implantation dans ce qui est actuellement la Jordanie est encore mal connue.
Les archéologues ont retrouvé pas moins de 82 pressoirs datant de l’époque nabatéenne près du site de Petra. Des sources (pas forcément très objectives) évoquent même le fait que le vin servi par Jésus lors de la dernière Cène provenait de la cité antique de Gadara, la ville actuelle d’Umm Qeis, au nord-ouest du pays. On peut en revanche imaginer que les Romains ont su apprécier les vins de la région de Petra. La viticulture s’est ensuite maintenue avec l’Empire byzantin jusqu’à la conquête du territoire par les Arabes au 7e siècle.
Après une pause de près de 1500 ans, la viticulture renaît en Jordanie sous l’impulsion de la famille Haddad, propriétaire de la première distillerie du pays créée en 1953 près d’Amman. Elle construit la cave Jordan River Wines en 1975, cave dont je propose quelques cuvées dans ma cave en ligne. Avant de planter ses propres vignes en 2004, elle vinifie des raisins provenant alors de Syrie.
À ce jour, la Jordanie compte seulement deux familles chrétiennes productrices de vin, la famille Haddad (Jordan River Wines) et la famille Zumot (Saint George).
Les deux exploitations viticoles se situent près de la ville de Mafraq, non loin de la frontière syrienne au nord et à 45 minutes de la capitale Amman. Ces deux domaines cultivent près de 400 hectares au total.
Le domaine Jordan River Wines de la famille Haddad compte plus de 120 hectares plantés en 2004 à 840 mètres d’altitude, avec près de 45 cépages différents. Le domaine Saint-Georges de la famille Zumot possède près de 250 hectares de parcelles plantées en 1996 à 600 mètres d’altitude, avec près de 30 variétés de vignedifférentes.
90% de la production de vin en Jordanie est vendue localement, la consommation d’alcool étant tolérée dans le royaume, mais avec des taxes particulièrement élevées sur la vente.
Les deux familles Zumot et Haddad poursuivent de nombreux travaux d’expérimentation pour tenter d’améliorer encore la qualité de leurs vins déjà forts bien faits : travaux dignes de la permaculture dans les vignes, vinification à l’eau de mer en Espagne…
La Jordanie ne manque pas de soleil : près de 330 jours d’ensoleillement par an en moyenne. Cela aide à produire des vins bio, sans avoir recours aux pesticides. Les étés dans la région de Mafraq sont secs et le vent y souffle régulièrement. Les deux domaines pratiquent donc l’irrigation raisonnée pour faire pousser leurs pieds de vigne.
Aussi, les vignes profitent d’un terroir riche en basalte, cette roche volcanique qui apporte beaucoup de minéralité et de fraîcheur aux vins produits localement.
Il existait très certainement des variétés autochtones pendant l’Antiquité, mais ceux-ci ont été perdus. La plupart des cépages plantés en Jordanie proviennent donc de France, d’Italie, d’Espagne, du Portugal et même du Chili. Pour produire les vins rouges et les vins blancs jordaniens, on retrouve donc :
J’ai été particulièrement surpris par la qualité de chaque bouteille que j’ai eu l’occasion de goûter. Je ne m’attendais pas forcément à trouver un tel équilibre chez les vins rouges et un tel fruité chez les vins blancs. Le pari des familles Zumot (Saint George) et Haddad (Jordan River Wines) de faire partie des meilleurs vins du monde est en bonne voie de se réaliser.
La sélection de bouteilles de vins de Jordanie que je recommande a été choisie avec soin, et comme toujours, offre un excellent rapport qualité / prix. Vous ne serez pas déçu du voyage, c’est mon avis.
N’hésitez pas à me contacter directement si vous avez des questions sur un produit particulier, sur les prix ou sur la livraison : je me ferai un plaisir de vous répondre directement.
Les premiers vignobles modernes datent des années 1850. L'influence française s'est surtout fait sentir entre la Première et la Seconde guerre mondiale. On trouve actuellement une vingtaine de producteurs dans le pays, certains historiques comme :
D'autres plus récents :
Alors, il faut remettre directement les choses en ordre, il existe UN seul domaine en Syrie à ce jour. Mais quel domaine ! Situé à l'extrême sud-ouest du pays, proche de la Méditerranée et de la frontière libanaise, à proximité du Mont Bargylus désormais nommé Jebel Al-Ansariy, se trouve le Chateau Bargylus.
Fondé par les frères Saadé en 2003, l'exploitation a produit son 1er millésime en 2006. Les deux vignerons produisent un vin blanc et un vin rouge considérés comme ce qui se fait de meilleur à l'est de la Méditerranée, rien que ça.
Du côté des cépages blancs :
Excellent vin rouge libanais du Domaine Ixsir. Cette cuvée EL rouge est la plus haut de gamme de la maison. Un vin d'exception à coup sûr, dont on appréciera le jeu de mot, et qui pourra s'attendre bien longtemps avec une bonne cave. Excellent vin rouge libanais du...
Magnifique vin rouge libanais que cet Ixsir Grand Reserve Red. Un vin de très haute qualité. Assemblage de Syrah et de Cabernet sauvignon, ce vin est le fruit de nombreuses attentions pour en faire un vin de grande classe. Magnifique vin rouge libanais que cet...
Ce vin rouge syrien est une autre jolie cuvée du Domaine de Bargylus. Ce bel assemblage se compose de 50% de Syrah, 25% de Cabernet Sauvignon et 25% de Merlot. Une originalité à découvrir, car c'est le seul vignoble de Syrie. Ce vin rouge syrien est une autre...
Berceau supposé de la culture de la vigne et du raisin, avec moult mentions littéraires, légendes mythologiques et représentations sculptées, le Moyen-Orient reste encore peu connu du grand public en ce qui concerne la viticulture. Difficile de dénicher des bouteilles de vin, dont les prix sont parfois élevés, sans compter le manque d'information sur lesdits grands crus de la région. Pourtant, elles y sont nombreuses, ces belles cuvées riches et profondes, magnifiquement réalisées et très justement équilibrées. C'est pourquoi votre caviste en ligne est allé les chercher pour vous.
Surprenez vos proches avec des crus originaux, à base de cépages locaux ou internationaux, issus de pays dont le nom sonne comme une invitation au voyage. Demandez-nous conseil pour faire votre choix parmi mes :
Vins rouges profonds ou de garde, vins blancs minéraux ou fruités, savoir-faire ancestral, vendanges manuelles, vinification en fûts ou en cuve inox... Les vignerons du Proche-Orient et le Caucase ont tout pour concurrencer leurs homologues du monde entier. Faites-les connaître à votre tour.
Les flacons de vins orientaux ne sont pas les plus simples à trouver sur le marché. Sans oublier la méfiance que peut susciter le fait d'acheter du vin en ligne, d'autant plus quand les bouteilles viennent de loin et que vous disposez de peu d'informations en description. Chez Wines of Earth, j'ai tous prévu pour pallier ces problèmes :
Les initiations et cours d'œnologie offrent rarement l'occasion aux débutants et aux connaisseurs de découvrir la typicité des grands vins d'Israël, du Liban, de Syrie ou encore d'Arménie. Cela est surtout lié aux faibles volumes de production et à la méconnaissance de ces régions viticoles pourtant très anciennes.
Grâce à Wines of Earth, sortez des sentiers battus et étonnez vos amis avec des vins réputés et délicieux, dignes représentants des terroirs antiques du Levant et du Caucase. Que ce soit pour offrir des coffrets cadeaux ou pour organiser une dégustation en famille, je vous donne les clés des accords mets et vins.
Chez Wines of Earth, nul besoin d'être un·e expert·e en dégustation pour apprécier la complexité de ces vins issus de raisins gorgés de soleil. Je souhaite simplement vous donner l'opportunité d'enrichir vos connaissances et d'éduquer encore et toujours plus votre palais. N'hésitez plus : commencez par ajouter un produit à votre panier !