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Jeune pays viticole, le Japon produit des vins dans à peu près toutes les régions de son territoire : île de Kyushu, Yamanashi, Nagano, Hiroshima, Osaka, Kyoto, Nagano, Hokkaido… Car le climat et les terroirs se prêtent parfaitement à la vinification. Votre e-caviste belge Wines of Earth vous propose de débuter votre découverte du vin japonais grâce à sa sélection en ligne. Paiement sécurisé et livraison en caisse renforcée.
Issue du cépage local Koshu, la cuvée Kayagatake exprime remarquablement le terroir des contreforts du Mont Kayagatake, dans la préfecture de Yamanashi. Ce vin blanc japonais sec produit par la maison Grace Wine s'adresse aux amateurs de minéralité et qui recherchent une bouteille originale pour surprendre des invités sur un repas de fruits de mer. Une... Issue du cépage local Koshu, la cuvée...
Que dire si ce n’est que cette cuvée Akeno 100th Anniversary est un vin rouge japonais d’exception, peut-être même l’un des meilleurs vins du Japon ? Cette œuvre du domaine Grace Wine, produit dans la préfecture de Yamanashi, est le mariage parfait des cépages français avec le terroir japonais. Je le recommande à tous les amateurs de grands vins de garde... Que dire si ce n’est que cette cuvée...
L’histoire du vin au Japon est relativement récente en comparaison de celle du Proche-Orient et de l’Europe. La culture du raisin de table est attestée dès le 8e siècle de notre ère, dans la région de Katsunuma (préfecture de Yamanashi). Le cépage Koshu, hybride de Vitis vinifera et d’une Vitis d’Asie de l’est, aurait été l’une des premières variétés du pays.
Si la consommation de vin est observée dès l’arrivée des jésuites portugais au 16e siècle, la production vinicole ne débute qu’à l’époque Meiji, dans la seconde moitié du 19e siècle, sous l’influence de la culture occidentale. Un rapport de 1869, écrit par le britannique Adams, offre déjà une description de plantations de vignes cultivées en treilles dans la région de Koshu.
Toutefois, il faut attendre 1875 pour assister à la création de la première cave vinicole par Hironori Yamada et Norihisa Takuma à Kofu (préfecture de Yamanashi). Des techniciens japonais commencent alors à voyager vers la France, notamment en Champagne, plus tard en Bourgogne, pour y apprendre les techniques de production. L’importation de variétés françaises, non-encore greffées, sont la porte ouverte au phylloxera qui détruit quasiment l’ensemble du vignoble japonais en 1884.
Pendant la première moitié du 20e siècle et jusqu’aux années 1970, le vin produit au Japon est essentiellement du vin madérisé, fortifié ou artificiellement sucré. La méthode permet d’adoucir des boissons encore trop acides et astringentes pour être réellement appréciées.
Mais à partir des JO de Tokyo (1964) et des années 1970 - 1980, le niveau de compétence des viticulteurs augmente, tout comme l’intérêt et le niveau de connaissance des consommateurs. Le terme de « domaine viticole / winery » apparaît et l’on se met à planter davantage de cépages internationaux. Ces vins commencent à intéresser le marché domestique, avec une demande accrue de vins bio, ou encore de vins européens comme le Beaujolais Nouveau.
Les années 1990 et 2000, avec leurs lots de réduction de taxes à l’import et l’élargissement de la culture alimentaire des japonais, voient la consommation de vin s’envoler. Shinya Tasaki devient le premier Japonais à recevoir le titre de Meilleur Sommelier du Monde en 1995.
L’étude controversée du French Paradox, qui stipule que le vin rouge et les tannins ont des effets bénéfiques sur la santé, a également un fort impact. On observe aussi dès les années 2000 un fort engouement pour les vins 100 % produits à partir de raisin japonais comme le Koshu, ainsi que les vins nature japonais. Bref, le Japon est aujourd’hui sans conteste un marché de connaisseurs avisés, avec une culture œnologique très poussée.
On trouve des vignes sur les 4 îles principales de l’archipel nippon : Honshū, Hokkaidō, Kyushu et Shikoku. La production du vin au Japon s’est développée autour de l’idée de « un territoire, un vin phare ». Voici donc les principales régions viticoles japonaises (préfectures), avec leur vin phare, classées par ordre d’importance décroissante :
La production japonaise de vin s’est essentiellement structurée autour de grands conglomérats. Ces derniers achètent leurs raisins à de petits producteurs locaux qui ne possèdent en moyenne que 0,25 hectare de vigne.
Ces grands groupes reposent encore principalement sur l’import de vins en vrac ou de concentré de raisins pour produire leurs bouteilles, méthode qui représente quand même environ 3/4 de la production totale nationale. L’information est indiquée sur l’étiquette, le cas échéant.
En revanche, il existe aujourd’hui de belles caves familiales et des coopératives municipales qui produisent des vins à un excellent rapport qualité prix, avec des grappes récoltées localement. On peut citer quelques exemples comme Marufuji, Kizan, Katsunuma Jozo, et Grace près de Yamanashi, Château Mercian à Nagano, Takeda à Yamagata et Tsuno près de Miyazaki.
On compte environ 30 000 hectares de vignes au pays du saké, raisins de table et raisins de cuve confondus. En 2017, l'Agence fiscale nationale japonaise estimait que la part du vin japonais, à savoir le vin produit avec des cépages cultivés localement, ne représentait que 4 % de la consommation intérieure totale de vins et spiritueux. Saké, whisky et bière y ont en effet davantage la cote.
Les vignerons japonais produisent tous les types de vins existants : vins blancs, vins rouges, vins rosés, vins moelleux et liquoreux, vins mousseux…
Il n’existe pas de politique nationale concernant un système d’appellation au sens européen (AOP) ou américain (AVA). Mais depuis 2015, seuls les vins dont les raisins ont été cultivés et transformés au Japon peuvent être étiquetés vins japonais. On trouve également des systèmes d’appellations régis au niveau régional comme le « Système de contrôle des appellations » de la préfecture de Nagano et le « Wine Domain Certification Regulation » de Kōshū.
Le climat varié du Japon, essentiellement humide, parfois froid, et des reliefs très spécifiques, ont exigé une adaptation des techniques culturales. Car il y est naturellement difficile d’éviter le développement des maladies cryptogamiques.
Dans les zones très humides ou fortement soumises aux typhons, la treille « Tanajitate » permet de cultiver le raisin entre 1,5 et 2 mètres au-dessus du sol, offrant une excellente aération des grappes. Sur les coteaux très pentus, les viticulteurs ont planté du ray-grass, une herbe très résistante redoutée des céréaliers et betteraviers par chez nous, mais qui aide à stabiliser le sol et limiter l’érosion. En zone montagneuse, la plantation de haies protège les vignes des fortes chutes de neige.
Du côté des vignes plantées, la plupart est vouée à la consommation de raisin de table, à savoir le Kyoho, le Pione ou encore des variétés nord-américaines comme le Delaware et le Niagara. Les raisins de cuve sont essentiellement des variétés importées comme le Müller-Thurgau, le Chardonnay, le Sauvignon, le Riesling, le Merlot, le Pinot Noir et le Cabernet Sauvignon.
Bien qu’aucune Vitis vinifera ne soit naturellement originaire du Japon, on peut toutefois souligner l’existence de 5variétés « locales » :
Pour la plupart d’entre nous qui vivons dans des pays ayant une culture viticole ancienne, il pourrait être tentant de sous-estimer la qualité des vins japonais, dont l’histoire remonte seulement au 19e siècle. Mais ce serait se méprendre sur le niveau de compétence des viticulteurs japonais.
Il existe au pays des sakés des expert·es avec un très haut niveau de connaissance du vin, très exigeants, dont font partie les vignerons locaux. Si le Japon, du fait de sa surface agricole utile limitée, ne produira jamais de grandes quantités de vin, il produit de très jolies cuvées qui n’ont rien à envier aux vins français, italiens, espagnols, belges ou allemands.
Les raisins hybrides blancs japonais offrent des saveurs délicates plutôt bien adaptées à la cuisine nippone. Les vins blancs sont bien équilibrés, subtils et frais, parfois doux. Les cépages rouges locaux sont naturellement délicats, mais il existe aussi de très belles bouteilles et assemblages réalisés en fûts de chêne qui méritent largement notre attention.
Je vous propose dès maintenant de découvrir quelques jolis vins japonais conservés bien au frais dans ma cave. Mon stock comprend principalement des vins de Yamanashi, plus grosse région viticole de l’archipel. Mais je compte bien étoffer mon stock au fil de mes découvertes.
Les meilleurs vins japonais que j’ai pu déguster me rappellent beaucoup les vins de Bourgogne, d’Alsace et d’Allemagne. Mais j’ai aussi été surpris par des bouteilles qui avaient la même carrure que de beaux Bordeaux. Aucun doute que vous surprendrez vos amis avec ces bouteilles de vins du monde à un excellent rapport qualité prix.
Vous trouverez toutes les informations sur mes vins japonais dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.