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Connaissez-vous bien les vins du vieux continent ? Avez-vous déjà osé explorer d'autres appellations et vignobles que ceux de la France, de l'Italie ou de l'Espagne, les références du monde viticole ? L'Europe recèle de bien d'autres grands vins à déguster impérativement, à posséder dans votre cave et surtout à partager avec vos proches. Wines of Earth, votre spécialiste des vins du monde en Belgique, vous guide dans votre voyage œnologique. Commandez dès maintenant vos bouteilles en quelques clics : livraisons en caisses renforcées en Belgique, en France et au Luxembourg.
Sous-catégories
La viticulture en Allemagne date selon toute vraisemblance de l’ère romaine. On trouve des traces archéologiques de la culture du vin aux alentours de Trier (Trèves) dès le 1er siècle après Jésus Christ.
Le gros du vignoble se situe principalement en Allemagne de l’Ouest, le long du Rhin. La majorité de la production se fait dans l’état du Rhinland-Palatinat. L’Allemagne fait partie du top 10 des plus gros producteurs de vins.
Si les vins germaniques sont surtout célèbres pour le cépage Riesling, il existe également de nombreux autres cépages de grande qualité qui sont cultivés pour produire d'excellents vins allemands. Entre autre exemple, le Pinot Noir, qui porte le nom de Spätburgunder.
Treize régions viticoles produisent du vin, les plus connues étant la Rheinhessen se situant vers le sud-ouest, Palatinat ou Pflaz également vers l’ouest en vis-à-vis de l’Alsace, et la Mosel si situant comme son nom l’indique le long de la rivière Moselle, partant de France et passant par le Grand-Duché de Luxembourg.
À cause de la plantation des vignes sur des flancs fort escarpés, de nombreux vignerons doivent récolter leurs grappes manuellement, la mécanisation étant fort compliquée.
Il existe de nombreuses appellations
Pour cette dernière, il existe des sous-catégories en fonction de l’état de la grappe et du sucre qu'elle contient :
En conclusion, si le connaisseur déguste depuis longtemps toutes les richesses que l’on peut découvrir en Allemagne, l’amateur se doit d’essayer. Vous trouverez des vins blancs exceptionnels avec des Riesling qui sont simplement dans les meilleurs du monde et des Pinots noirs qui n’ont rien à envier à leurs voisins Français.
Bien qu'historiquement, on ne trouve pas de trace de production de vin en Belgique avant le 9e siècle, il y a peu de chance qu'on en produisait auparavant. Le climat avant cette période, et surtout un relief essentiellement forestier, n'étaient pas propices à la culture de la vigne.
Aujourd'hui, les producteurs belges font du vin aux quatre coins du Royaume, du nord-ouest (aux alentours de Courtrai) jusqu’au sud (à Torgny en Gaume). Le climat restant cependant relativement froid et humide, ce sont les cépages blancs qui sont en large majorité produits, représentant plus de 90% de la production.
À partir de 1997, plusieurs appellations d'origine contrôlées (AOC) ont étés créées, quatre néerlandophones, une seule wallonne :
Il existe également plusieurs autres appellations :
Le cépage le plus populaire en vin tranquille ou en mousseux est le Chardonnay, avec des vins secs rappelant le Chablis ou les Côtes de Beaune en fonction du travail du vigneron. Cependant, de nombreux autres cépages sont aussi cultivés. D'un point de vue récompenses, les vins pétillants belges sont souvent bien positionnés dans les concours mondiaux. Certains d'entre eux tiennent la dragée haute à de bons champagnes.
Voisins des Français, les Belges se dirigent naturellement vers les vins d’Outre Quiévrain. Mais ne vous y trompez pas, le plat pays recèle de beaux produits, de vins étonnants. Si les rouges restent encore un peu trop faibles à cause d'un manque de maturité et de degrés, les vins blancs de Belgique quant à eux, ainsi que les vins belges pétillants, tirent leur épingle du jeu et sont sans nul doute des produits à découvrir.
Il existe 5 grandes régions productrices dans le pays :
L’origine vitivinicole de Chypre n’est pas clairement établie. Deux découvertes archéologiques ont toutefois permis d’en savoir davantage sur l’activité viticole au sud de l’île et de montrer que le vin y circulait :
Chypre est étroitement lié à la mythologie grecque dans laquelle le vin a une place essentielle. Cette terre est le berceau légendaire d’Aphrodite. Dionysos est aussi un grand amateur des vins chypriotes. De nombreux auteurs grecs et romains font mention des vins de cette région dans leurs écrits.
L’activité viticole est aussi directement liée à la position stratégique de Chypre en Méditerranée. Carrefour idéal entre l’Orient et l’Occident, l’île chypriote sert de plaque tournante au commerce de l’Antiquité jusqu’à la conquête ottomane de 1571.
Les Anglais récupèrent Chypre en 1878 et relancent la production. La viticulture prospère à nouveau de la Première Guerre mondiale aux années 1950, notamment grâce à la présence des Anglais dans les pays alentours. Les années 1960 connaissent un déclin en matière de qualité (beaucoup de vins en vrac et de surproduction).
Il faut attendre les années 1980 pour voir l’essor de caves indépendantes et de meilleurs vins. Après un important travail en matière de sélection des cépages et des terroirs, Chypre obtient le droit de créer des AOP en 2007 : les OEOP (Oinos Eleghomenis Onomasias Proelefsis).
Le paysage est aujourd’hui dominé par 4 grandes caves coopératives qui génèrent près de 95 % de la production. Toutefois, une partie des vignerons de l’île ont étudié dans les meilleures universités du monde pour le vin (UC Davis (USA), Adélaïde (Australie)…) et ont acquis de l’expérience auprès de vignobles hautement renommés.
Chypre étant une île, le pays a échappé aux catastrophes engendrées par le phylloxera. La majeure partie des cépages sont donc francs de pied, sans porte-greffe américain. Par précaution, les vignerons emploient désormais souvent le greffage pour leurs nouvelles plantations.
L’île se divise en 2 grandes zones, l’une au sol principalement calcaire (sud-ouest), l’autre au sol volcanique (moitié nord de l’île). Le passé volcanique de Chypre a entraîné la formation de chaînes de montagnes imposantes. La majorité des vignes sont plantées entre 250 et 1500 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des vignobles parmi les plus hauts d’Europe.
Le climat méditerranéen avec des étés chauds et secs ainsi que des hivers doux favorisent l’agriculture bio, même sans certification. Avec 340 jours d’ensoleillement par an, la végétation ne manque pas de lumière pour booster la photosynthèse.
Le vignoble de Chypre compte une grosse soixantaine de domaines qui se répartissent près de 10 000 hectares de vignes. La production annuelle moyenne de l’île avoisine les 18 000 tonnes de raisins, soit environ 135 000 hL. Depuis son adhésion à l’Union européenne, Chypre bénéficie de plusieurs millions d’euros par an pour moderniser son vignoble, les caves et l’œnotourisme. 7 grandes routes des vins existent dans la partie grecque de l’île.
Depuis son entrée dans l’UE, Chypre applique la politique viticole communautaire comprenant les :
Globalement, la délimitation des IGP correspond à chaque grande région autour des villes principales du pays, à savoir :
Ensuite, il existe 5 AOP ou OEOP, en allant d’ouest en est de Chypre :
L’île de Chypre abrite de nombreux cépages autochtones, dont plusieurs ont été sauvés in extremis et sont actuellement remis à l’honneur. En voici une sélection par ordre d’importance :
Le Mavro (3187 hectares) et le Xynisteri (1946 hectares) représentent près de la moitié du vignoble chypriote. Le Mazuelo espagnol complète le podium (500 hectares). On retrouve évidemment des cépages internationaux comme le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc, la Syrah, le Mourvèdre, le Chardonnay, le Merlot et le Muscat. La taille en gobelet, qui abrite du soleil et conserve l’humidité, est globalement privilégiée : elle limite le recours à l’irrigation.
Il existe d’autres vignes autochtones plus ou moins identifiées à Chypre. Certains pieds ont largement plus de 100 ans. Mais les lois sur l’héritage des terres et les subventions européennes pour l’arrachage visant à la plantation de cépages internationaux font peser un risque de disparition. La création de cuvées « vieilles vignes » pourrait aider les vignerons à mieux protéger ces vignes et à mieux commercialiser leurs crus indigènes et uniques.
Vous aimeriez déguster un cépage autochtone chypriote mais vous ne savez pas à quel goût vous attendre ? Vous recherchez une bouteille originale à offrir à un·e fan de vins du monde ? Prix, coffret cadeau, livraison de votre produit en Belgique ou en France, renseignement sur un domaine : posez-moi toutes vos questions via le chat Facebook Messenger de ma cave en ligne (en bas à droite de l’écran).
L’histoire de la viticulture en Croatie est à rapprocher de celle du Monténégro. La culture du raisin est certainement connue de peuples Illyriens. Ce sont les Grecs anciens, via leurs colonies, qui apportent leur savoir-faire en viticulture dans une période située entre les 7e et 5e siècles avant J.-C, notamment du côté des îles (île de Vis, île de Hvar, île de Korčula), au sud de la Dalmatie.
La continuité est assurée par les Romains, qui étendent la culture du raisin dans toute la Dalmatie et jusqu’aux Alpes. Après le déclin de l’empire romain d’Occident, la viticulture est assurée par les congrégations religieuses ainsi que les nobles. Des chartes sont accordées par les seigneurs locaux aux archevêchés, au moins dès le 9e siècle. La fin du Moyen Âge voit apparaître des réglementations statutaires pour protéger les vignobles dans les villes franches.
Au 15e siècle et pendant près de 3 siècles, le territoire de la Croatie est sous l’autorité des Ottomans. Ces derniers conservent le droit aux locaux de produire du vin pour le culte religieux, en échange de taxes. Au 18e siècle, une grande partie de la zone entre sous la domination de l’empire austro-hongrois. La production de vin croate est toutefois freinée avec la préférence des Habsbourg pour les vins italiens et autrichiens.
Mais le phylloxera couve en Europe dès 1874. Les vignerons croates, épargnés jusqu’au tournant du 20e siècle, profitent un temps de la forte demande en vin qui manque en France ou en Allemagne, avant d’être à son tour atteints. La destruction des vignobles amène un exode des familles croates vers les pays du Nouveau Monde.
Après la Seconde Guerre mondiale, sous le système communiste de la Yougoslavie, la production de vin estgérée par de grandes coopératives qui cherchent la quantité plutôt que la qualité. Puis la guerre d'indépendance croate au début des années 1990 voit la destruction de nombreux vignobles et caves familiales.
On observe pourtant à cette époque la promulgation de nouvelles règles concernant le développement de la viticulture, avec le retour de petits producteurs indépendants, qui vont façonner le vignoble que l’on connaît aujourd’hui. L’attention internationale est attirée sur la Croatie à partir de 1996, lorsque des recherches scientifiques prouvent que les superstars Zinfandel (USA) et Primitivo (Italie) sont apparentés au Tribidrag croate.
En 2011, la surface viticole de Croatie comptait 32 000 hectares, 22 000 ha en 2017, 19 600 ha en 2018 et même 18 120 ha en 2021.
La Croatie est divisée en 3 régions viticoles principales :
Celles-ci se situent entre les 42e et 46e parallèles nord.
Cette région dans la partie nord-est du pays, coincée entre la Hongrie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine,constitue 30,5% du vignoble croate. 3 rivières l’encadrent : le Danube, la Drava et la Sava. Elle bénéficie d'un climat continental typique avec des hivers froids et des étés chauds.
Les vignobles sont souvent situés sur des collines douces. Les vignes profitent d'une bonne exposition au soleil et d'une ventilation naturelle. Les sols sont principalement composés de loess et d'argile, parfaits pour les vins blancs secs et doux, ou encore les vins rouges de type Bourgogne (Pinot Noir).
Les sous-régions et leurs sous-sous régions (Vinogorje, littéralement collines de vin) à retenir, sont :
Cette région se trouve à la frontière avec la Hongrie et la Slovénie, tout à l’ouest. Elle est caractérisée par un climat plus frais, avec des hivers très froids, et compte pour 22,2% de la superficie viticole croate.
Les vignobles sont plantés sur des pentes douces, ce qui assure une bonne exposition au soleil des vignes. Les sols sont variés mais incluent souvent de l'argile et du calcaire, propices à la production de vins blancs aromatiques, des vins doux et des vins de glace. On trouve aussi quelques vins rouges typés Bourgogne.
Les sous-régions et leurs sous-sous régions à retenir sont :
La région côtière comprend en réalité 2 grandes zones : l’Istrie et la Dalmatie. Cette région, qui représente47,3% du vignoble croate, bénéficie d'un climat méditerranéen avec des étés chauds et humides et des hivers doux. Les vignobles sont souvent plantés sur des coteaux karstiques ou des pentes abruptes.
Les sols sont principalement calcaires, parfaits pour les cépages autochtones et les rouges méditerranéens, dans un style qui rappelle surtout l’Italie. On trouve aussi des sols rouges argileux riches en fer vers l’Istrie tout à l’ouest.
Les sous-régions et leurs sous-sous régions à retenir sont :
La Croatie compte aujourd’hui entre 18 100 et 20 000 hectares de vigne (2021), dont 1000 hectares en agriculture biologique (2022), répartis entre 1575 domaines viticoles. La Croatie produit principalement des vins issus de cépages blancs (67 %), mais le pays est surtout connu à l’international pour ses vins rouges (32 %), le reste étant produit en rosé (1 %).
Il existe un peu plus de 300 zones viticoles classées dans l’ensemble du pays. Mais la moitié de la production de vin croate en volume est réalisée dans seulement 3 sous-régions : l’Istrie tout à l’ouest, et les comtés d’Osijek-Baranja et de Vukovar-Srijem tout au nord-est.
Voici la répartition de la surface viticole par comté croate (2021) :
Créé en 1996, l'Institut croate de Viticulture et d'Œnologie supervise l'industrie vinicole du pays. Celui-ci a mis en place un système de normes similaire à la réglementation européenne. Les vins croates sont classés par qualité, mention clairement indiquée sur l'étiquette de la bouteille :
Les vins peuvent également être classés selon leur type :
Jusqu’en 2013, il n'existait pas de système d'appellation similaire à celui des autres pays de l’UE. Depuis, on note la création de 19 indications d’origine protégées sur le modèle AOP- IGP + 1 AOP pour le vin aromatisé Samoborski bermet (source Ministère de l’Agriculture croate 2023) :
Le pays compte un nombre impressionnant de cépages autochtones (énumérés plus bas) que les vignerons croates prennent plaisir à remettre au goût du jour. On en compte plus de 130 sur les 200 cépages utilisés, mais seulement une quarantaine d’entre eux sont vinifiés à des fins commerciales.
On trouve également les cépages internationaux classiques :
Vous trouverez dans cette liste des cépages rouges qui ne sont pas spécifiquement originaires du pays. Mais ils sont cultivés en Croatie depuis si longtemps qu'ils font partie intégrante du terroir et y on leur propre appellation :
Idem dans le cas des blancs. On retrouve des cépages non originaires, mais utilisés aussi depuis des siècles et intrinsèquement liés au terroir croate, comme la Maraština, la Malvasia Dubrovačka, le Pušipel, le Muškat Momjanski et la Graševina.
Je constitue petit à petit mon stock de vin croate, et je vais de surprise en surprise. Je dirais, comme la plupart des spécialistes et blogueurs vins, que les meilleures bouteilles, du moins les plus populaires, sont celles issues du cépage Graševina. Surtout parce qu'il est très adaptable et peut être vinifié en sec, en demi-sec ou en doux, avec élevage possible en fût de chêne.
Mais alors que j'explore la Slavonie (domaine Krauthaker), la Dalmatie ou encore l'Istrie (domaine Roxanich), je découvre aussi de superbes bouteilles de vin rouge, que je me ferai une joie de rajouter à mon stock dès que possible. Je peux vous assurer qu’avec les vins croates, vous serez certain·e de surprendre vos amis.
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Il existe 2 appellations :
Le gouvernement italien a mis sur pied des appellations nationales remplacées depuis par les réglementations européennes. On trouvera dès lors :
Un comité goûtera les vins afin de lui faire conserver son label. Pour passer DOCG, un vin devra être DOC pendant 10 ans avant cela.
D'autres mentions peuvent apparaître également sur les bouteilles :
L'Italie possède 20 régions officielles productrices de vin qui s'étalent partout dans le pays, îles inclues. Il existe 73 DOCG, majoritairement regroupées dans 4 régions du nord. Quelques régions célèbres :
De par son histoire, sa géographie et son climat, l'Italie est le plus grand producteur de vin au monde. Les vins italiens sont aussi variés que les goûts des consommateurs. Il y en aura pour tous les styles, des vins faciles à boire pour les plus petits repas, comme les grands vins qui se trouvent régulièrement sur les plus grandes tables du monde, sublimant les plus grands mets. Les vins d'Italie sont à découvrir absolument. Vous y trouverez forcément votre bonheur.
La viticulture sur les rives de la Moselle est attestée par le poète romain Ausone dès 370 après JC. Il insiste déjà sur la présence de parcelles plantées sur les coteaux pentus, au-dessus de la plaine servant aux cultures. Comme partout en Europe, les monastères perpétuent le travail de la vigne ainsi que la production de vin rouge et de vin blanc tout au long du Moyen-Âge et l’étendent même jusqu’aux Ardennes luxembourgeoises. Sans surprise, le vignoble mosellan est touché comme en France par le phylloxera au début du 20e siècle, quelques temps seulement les bouleversements des 2 guerres mondiales.
Le virage de la modernité s’opère dès les années 1970, avec l’arrivée progressive des cuves inox aux côtés des traditionnels fûts de chêne. Les techniques vinicoles s’affinent, les vignerons expérimentent de nouvelles choses dans leurs parcelles, le travail du raisin se spécialise. Pour preuve de ce dynamisme, le Grand-Duché crée l’Institut Viti-Vinicole ( IVV) ainsi que le Centre de recherche LIST ( Luxembourg Institute of Science and Technology ). La dégustation devient un savoir-faire enseigné. Le Luxembourg est désormais un acteur petit par la taille mais grand par son authenticité.
Bien que peu représentatif à l’échelle de la viticulture mondiale (1300 hectares et 340 vignerons seulement), le Grand-Duché du Luxembourg est un pays viticole de grande renommée. Le vignoble est concentré sur seulement 42 km tout à l’est du pays, entre Schengen et Wasserbillig. Il s’étend sur les coteaux orientés sud et sud-est de la rive gauche de la Moselle, face à l’Allemagne, offrant un panorama grandiose. La présence de la rivière atténue grandement l’ardeur du soleil estival. On note un micro-climat particulièrement favorable tout au long de la vallée, avec 1 ou 2°C de plus qu’ailleurs dans le pays.
Le terroir se partage en 2 grandes formations rocheuses distinctes. Dans le canton de Remich, il s’agit du Keuper composé de marnes argileuses. Ces marnes issues de l’ensablement d’un ancien océan (195 à 230 millions d’années) tendent à donner de la rondeur aux cuvées. Plus au nord, dans le canton de Grevenmacher, on retrouve le Muschelkalk, ou calcaire coquillier issu des sédiments marins (205 à 215 millions d’années). Les vins produits ici sont racés, élevés sur les versants dolomitiques abrupts de la Moselle.
Le Luxembourg est un pays producteur de vin dit septentrional, sur la même latitude que l’Angleterre. Historiquement, les vignerons luxembourgeois étaient naturellement tournés vers le marché allemand qui recherchait de vins de cépages à fort potentiel d’acidité, très tendus. Un accord de 1842 avec la Prusse permettait d’écouler le stock produit sans taxe.
L’après Première Guerre mondiale change la donne. L’annulation de l’accord en 1921 oblige le pays à se tourner vers les consommateurs belges, plutôt friands de vins de Bordeaux et de France à l’opposé du style des vins locaux. La plantation de variétés plus nobles pour s’ouvrir à d’autres marchés date de cette époque.
Le vignoble luxembourgeois en quelques chiffres, c’est :
La production vinicole demeure confidentielle mais la qualité des crus mosellans est vraiment élevée. Les plus belles cuvées, les plus intenses et les plus puissantes, sont issues des cépages Riesling et Pinot Gris, parfaitement adaptés au climat. Le Rivaner et l’Elbling sont utilisés pour des cuvées plus légères mais séduisantes. La surprise vient aussi du Crémant du Luxembourg produit en brut qui a atteint un niveau de qualité vraiment remarquable, à découvrir impérativement chez votre caviste en ligne.
Les cépages les mieux adaptés sont essentiellement blancs. Le Rivaner (Müller-Thurgau) et l’Elbling représentent à eux deux 26 % de toute la superficie plantée. Mais les connaisseurs en dégustation savent bien qu'il existe de très bonnes bouteilles issues des cépages :
Il faut seulement savoir où trouver ce genre de produit…
La montée en gamme du vin luxembourgeois s’opère à partir des années 1930 avec la création de la Marque Nationale en 1935. C’est à cette époque que les Caves Coopératives des Vignerons de Grevenmacher, créées en 1921 par 25 vignerons « miseler » ou mosellans, entreprennent de développer le marché. Elles deviendront par la suite la grande cave coopérative des Domaines Vinsmoselle, plus grande productrice du pays aujourd’hui avec 2/3 de la production nationale de vin. Celle-ci réunit 6 des anciennes caves de Greiveldange, Grevenmacher, Remerschen, Stadtbredimus, Wellenstein et Wormeldange.
La 1e appellation AOP Moselle luxembourgeoise date de 1985. Elle fut suivie par l’AOP Crémant du Luxembourg en 1991. Il existe aussi un classement hiérarchique du vin mosellan sur 20 points :
Les mentions particulières vendanges tardives, vin de glace et vin de paille ne sont autorisées que depuis le 8 janvier 2001. De nombreux règlements ont été remaniés en 2016, simplifiant ainsi la législation luxembourgeoise en matière de vin. Au sein de l’AOP Moselle luxembourgeoise, on note aussi des distinctions que l’on retrouve sur les étiquettes de bouteilles pour aider les consommateurs à mieux se repérer :
Il y a actuellement débat au Luxembourg pour ce qui concerne l’exigence de qualité. La Marque Nationale tend à promouvoir la qualité dans le verre, quel que soit le mode de production. L’AOP Moselle Luxembourgeoise défend l’importance de l’origine et du terroir. Il existe aussi 3 initiatives privées qui cherchent à améliorer tous les aspects du vin mosellan, du travail de la vigne à la dégustation au verre :
Mon avis est que le vin mosellan n’a absolument rien à envier aux châteaux, domaines et autres producteurs français, allemands ou américains. Au nez, on perçoit toute l’élégance et la minéralité des vins blancs qui proviennent de toutes ces pierres et rochers de calcaire enfouis dans les plus beaux terroirs.
Les vins rouges, bien que rares, sont d’excellente facture, très bien maîtrisés par les producteurs locaux. Le pinot noir trouve ici un terroir et un climat parfaits pour s’exprimer pleinement à la dégustation, que ce soit en rouge ou en rosé. Les arômes de fruits rouges et noirs (cerise, mûre, prune) sont toujours bien présents en bouche.
Quant au crémant du Luxembourg brut, il est à mon avis aussi élégant que les meilleurs crémants de France. Il est produit en méthode traditionnelle, exactement comme le champagne, avec un cahier des charge très strict.
Le Grand-Duché n'est peut-être pas connu pour ses châteaux viticoles, mais je peux vous assurer que les vins du Luxembourg à acheter dans ma boutique (essentiellement des Domaines Vinsmoselle) sont dignes des plus grands. Ces bouteilles seront idéales pour faire un beau cadeau à un œnophile ou un cadeau pour la fête des pères, assurément.
Se situant à l'est de la frontière avec la Roumanie, la Moldavie est une ex-république soviétique, celle qui offre le plus de vins. Si le pays comptait 240000 hectares de vignes sous Gorbatchev, actuellement la superficie s'est réduite à 106000 hectares.
Avec à un climat tempéré grâce à la mer Noire proche et une latitude identique à la Bourgogne, ainsi qu'une topographie avantageuse pour la production de vin moldave, le pays possède des caractéristiques idéales. La grande majorité des vignes est plantée dans la partie sud et centrale du pays, près de la capitale Chisinau.
L’histoire de la viticulture au Monténégro remonte sans surprise à l’Antiquité. Le pays se trouve effectivement entre la Grèce, à 400 km à l’est, et fait face à la Mer Adriatique et à la région italienne des Pouilles. Outre lesdécouvertes archéologiques montrant l’importance du culte du dieu Dionysos dans la région, de nombreux sites et objets anciens confirment que le vin y est consommé par les peuples illyriens sous l’influence des Grecs (autour du 7e siècle avant J.-C.)
Je n’ai pas trouvé de documentation concernant la viticulture entre le déclin de l’empire romain et l’an mil. On sait en revanche que l’Illyrie est rattachée à l’empire romain d’Orient en 395. Et que la culture de la vigne se perpétue après l’arrivée des Slaves au 7e siècle et avec l’aide des communautés religieuses.
Une première forme d’entité géographique et culturelle commence à devenir réalité dans la région de Duklja (sud-est de l’actuel Monténégro) : la Dioclée. Celle-ci s’émancipe de l’Empire byzantin en 1042 et un roi est reconnu par le pape : le premier roi monténégrin Mihailo Vojislavljević.
Le proto-Monténégro connaît ensuite une période dominée par la Rascie (une grande principauté serbe), puis par l’empire serbe, au cours de laquelle la région acquiert son nom de Crna Gora (littéralement « montagne noire »). On note ensuite la domination de Venise sur la région, puis le passage sous l’autorité de l’empire ottoman de 1499 à 1878.
Comme ailleurs en Europe, le clergé et la noblesse contribuent à l’essor de la viticulture et du vin au Monténégro durant tout le Moyen Âge. Les statuts de la ville de Budva (bord de l’Adriatique), au 15e siècle, soulignent l’importance de la culture de la vigne et l’importance des cépages locaux, dont le Kratošija. Selon le chercheur Ulicevic, cette variété aurait pu représenter près de 90% de l’encépagement dans certaines régions du Monténégro à l’époque médiévale.
En 1878, le traité de Berlin reconnaît l’indépendance du Monténégro. La viticulture n’a jamais cessée d’exister pendant les 400 ans de domination de l’empire ottoman. Les autorités se sont seulement contentées de prélever des taxes, qui ont partiellement entravé son développement.
Sous le règne du roi Nikola Petrović (1860–1918), le pays connaît ses premières réglementations concernant la viticulture et la vinification. Puis le Monténégro rejoint le royaume de Yougoslavie en 1918. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le vignoble compte 1 145 hectares.
La période soviétique est surtout marquée par la plantation d’un immense domaine de 1 500 hectares près de la capitale Podgorica entre 1977 et 1982, du temps de la Yougoslavie : le projet « Ćemovsko polje », sur un terroir pierreux hautement infertile… Ce domaine existe toujours : la société « 13.jul-Plantaže », avec son vignoble de 2 310 hectares (dont je vends quelques excellentes bouteilles).
Après la dissolution de la Yougoslavie en 1992, le Monténégro forme une union avec la Serbie avant d’obtenir son indépendance en 2006. Le pays se rapproche de l’Union Européenne en signant un accord sur le commerce et les mesures d’accompagnement dès 2008. L’Association nationale des producteurs de vin monténégrins est créée la même année, et le contrôle de l’industrie viticole du Monténégro est confié auMinistère de l’agriculture et du développement rural. Il reste encore du chemin
Le Monténégro est frontalier de 5 autres pays de tradition viticole : la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et l’Albanie. Ce petit territoire d’à peine 680 000 habitants, avec pour capitale Podgorica (170 000 habitants), compte environ 2 850 hectares de vignes.
L’essentiel de la superficie viticole monténégrine se situe dans les régions côtières de l’Adriatique (293 km de littoral). Les 2/3 de la superficie du pays dépassent les 1 000 mètres d’altitude et le taux d’ensoleillement avoisine les 2 500 heures/an en moyenne. Le nord du pays, avec son climat montagnard, n’est pas encore exploité, bien qu’il existe un potentiel.
Côté réglementation, la loi du 6 juin 2007 a défini les grandes régions viticoles et établi un cadre juridique commun pour la viticulture, la vinification et l’étiquetage. Cette loi a abouti à la reconnaissance par l’UE de 7indications géographiques le 15 octobre 2017, dans le cadre d’un accord bilatéral. Le pays s’aligne donc petit à petit sur la classification qualitative européenne.
Le vignoble monténégrin est divisé en 2 grandes régions : la côte monténégrine (Primorski) et le bassin du lac Skadar.
Le vignoble de la côté monténégrine (Primorski) s’étend sur le littoral de la mer Adriatique. Le sol y est très fertile, composé de terres rouges issues de l’altération des roches dolomitiques et calcaires. Le climat est de type méditerranéen. Les sous-régions de Primorski sont :
Cette région se situe logiquement autour du lac situé au sud de Podgorica, à la frontière avec l’Albanie. Ce vignoble est localisé sur un plateau, entre 45 et 70 mètres d’altitude, entouré de collines calcaires. Le climat y est à la fois méditerranéen et continental. Les sous-région du bassin du lac Skadar sont :
La production de vin au Monténégro (2 850 hectares, chiffres 2022) est encore confidentielle par rapport aux 969 000 ha en Espagne ou 750 000 ha en France. On y compte environ 110 établissements viticolesauxquels s’ajoutent près de 270 producteurs de raisin. Un tiers environ de la production totale de raisin est à usage privé, sans transformation ou commercialisation.
Dans ce paysage, on trouve un mastodonte hérité de l’ère yougoslave : la société d’état « 13.jul-Plantaže ». Installé dans la réserve naturelle de Ćemovsko polje, à Podgorica, le plus grand domaine viticole d’Europeproduit à lui seul 94,5 % des volumes de vin du Monténégro. Dans ses 3 immenses caves (Lješkopolje, Ćemovsko polje et Šipčanik) sont stockés jusqu’à 33 millions de litres de vin.
Les 5,5 % de volumes restants sont assurés par de petits établissements vinicoles de quelques hectares seulement, souvent engagés dans des pratiques viticoles durables. De nombreux vignerons monténégrins mettent effectivement l’accent sur la préservation de l’environnement et la qualité des raisins, tout en valorisant leur terroir.
De manière générale :
La création d’un système d’appellation au Monténégro sur le modèle européen est très récent : cela remonte à 2017. On compte aujourd’hui 7 appellations reconnues, 5 AOP et 2 IGP (ma source date de 2019) :
On trouve en parallèle un système similaire à ce que l’on trouve en Roumanie, en Allemagne, en Autriche, enRépublique tchèque ou encore en Slovaquie. Des mentions sur l’étiquette sont autorisées en lien avec la teneur en sucre ou l’élevage :
Enfin, vous trouverez sur les étiquettes davantage d’informations concernant les différents établissements producteurs ou commerciaux :
Le paysage viticole monténégrin est largement dominé par des cépages locaux, un argument commercial très fort pour ce petit pays.
Les vignerons monténégrins s’appuient sur d’autres cépages locaux, sinon régionaux (Balkans), ainsi que des variétés internationales :
Les vins du Monténégro sont une véritable surprise pour les amateurs de vin qui cherchent une bouteille originale à faire déguster à leurs proches ou pour un cadeau. Les meilleurs vins sont à trouver sur la côte Adriatique et autour du lac Skadar.
Je vous propose dès maintenant de découvrir quelques jolis vins monténégrins, notamment la valeur sûre, le cépage rouge Vranac. Ce cépage donne des vins corsés à un excellent rapport qualité-prix, comme par exemple ceux de la cave Plantaze, conservés bien au frais dans ma cave de vins du monde. Mais je compte bien étoffer mon stock au fil de mes découvertes, notamment avec de plus petits domaines comme Savina, Monte Grande, Vinarija Kopitovic, Markovic, Milovic, Zenta, Zavjet, Vinarija Buk, Bogojevic, Mrkan, Kekovic Estate, Vinarija Cetkovic, Knežević Estate, Vukmanović ou encore Vinarija Vukicevic.
Vous trouverez toutes les informations sur mes vins du Monténégro dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.
Si actuellement en Europe, il y a bien un pays qui monte en puissance avec des vins de qualité, c’est bien le Portugal. Des cuvées de blancs secs, sucrés, rouges ou rosés, le panel est vaste et le résultat on ne peut plus intéressant. La culture de la vigne dans la péninsule ibérique historique fait partie des plus vieilles du monde avec des traces archéologiques remontant entre le 4e et le 5e siècle avant Jésus Christ. Depuis 2010, le Portugal se classe parmi les 10 plus gros producteurs mondiaux de vins.
Si quelques cépages internationaux sont présents dans les vins du Portugal, la grande majorité provient de cépages indigènes qui font toutes les caractéristiques et la richesse de ces beaux vins. Quelques exemples particulièrement savoureux :
Véritable étoile montante actuelle, le Portugal produit des vins au rapport qualité/prix difficilement comparable. Des vins ronds, amples, puissants et remplis d’arômes pour le vin rouge portugais. Une gamme très large de vin blanc portugais en passant des blancs secs minéraux à des cuvées plus amples avec du gras, sans oublier les vins blancs sucrés. Les vins portugais, à découvrir absolument.
Comme dans la plupart des pays ayant été sous influence romaine, la vigne se développe en Tchéquie (Norique) vers la fin du 3e siècle après J.C. Cet événement suit la levée par l’empereur Probus de l’interdiction de planter du raisin au nord des Alpes, qui était en vigueur depuis le 1er siècle sous Domitien.
La viticulture prospère sous l'empire de Grande Moravie (833-907), puis sous les dominations hongroise etgermanique, lorsque la région devient le royaume de Bohême. Comme c’est le cas ailleurs en Europe au cours des 13e et 14e siècles, les ordres religieux jouent un rôle important dans l'expansion du vignoble tchèque autour des grandes abbayes, notamment avec des cépages francs et germains (Grüner Veltliner, Welschriesling, Pinot Noir).
L’activité viticole se structure à plusieurs niveaux. Par exemple, face à la concurrence des vins autrichiens, les bourgeois de Brno (Moravie) mettent en place des restrictions à l’entrée de la ville, avec des goûteurs dédiés pour faire le tri. On voit aussi apparaître les premières guildes et corporations qui donneront plus tard naissance aux courtiers.
Au cours de 14e, 15e et 16e siècles, des réglementations apparaissent concernant les zones possibles de plantations des vignobles ou encore la commercialisation de vins avec origine géographique. Le 16e siècle semble d’ailleurs être l'âge d'or et l'apogée du vignoble tchèque, avec l’apparition de publications dédiées à l’art de la viticulture et de la vinification.
Cet âge d'or se termine avec un évènement historique très important : la défenestration de Prague de 1618. Celle-ci déclenche la guerre de 30 ans qui ravagea toute l'Europe, ainsi que les vignes du royaume de Bohème, qui finit intégré dans l’empire d’Autriche-Hongrie.
Le 18e siècle connaît la première classification des vins de Moravie (1784). On assiste en même temps à la dégradation du vignoble tchèque, qui passe de 15 000 hectares (1837) à 8 000 hectares au début du 20e siècle. Avec l’essor de la science moderne naissent de nombreuses académies consacrées à l’œnologie et à la vinification, comme par exemple dans les villes de Bzenec (1855), Znojmo (1868), Valtice (1873), Mělník (1882), Lednice (1895), Mikulov (1903) et Klobouky (1921).
Le vignoble de Moravie n’est pas épargné par le phylloxera, dont on note l’apparition dans la commune de Šatov en 1890 (frontière avec l’Autriche). Il faudra attendre 1970 pour que l’insecte atteigne les vignobles éparses de Bohême, autour de Prague, à 200 km plus au nord.
On observe peu d’évolution jusqu’au milieu des années 1960, période charnière qui voit la plantation de cépages productifs pour faire du volume, et la hausse des surfaces plantées. Après la dissolution de l’URSS, les politiques tchèques travaillent dès 1995 à rejoindre les standards de la Communauté européenne. À son entrée dans l’UE en 2004, la République tchèque applique déjà la législation européenne en matière viti-vinicole.
En 2020, le vignoble de la Tchéquie représentait un peu plus de 18 000 hectares, soit 0,24 % du vignoble mondial. En comparaison, l’Espagne compte près de 970 000 hectares. Le pays compte un peu plus de 1 000 domaines ou établissements producteurs, au sein de 383 communes, réparties en 2 grandes régions de production (Vinařská blast) :
Chacune de ses régions viticoles comprend des sous-régions (Vinařská podoblast). En Moravie du Sud, il en existe 4 :
La Bohême, avec près de 700 hectares, est quant à elle surtout composée de petits vignobles éparses situés au nord du cinquantième parallèle. Cela correspond à la même hauteur que Wiesbaden en Rheingau, que les Hauts de France ou encore que la Belgique. Ces petites parcelles sont réunies en 2 sous-régions viticoles + 1 zone symbolique :
L’ensemble du pays fait partie des zones viticoles les plus septentrionales du monde. Le climat y est continental, avec des étés chauds et secs et des hivers froids. Ces conditions sont propices aux vins blancs et aux vins rouges fruités.
La République tchèque compte 35 cépages blancs et 26 cépages rouges inscrits au registre national des variétés. Les cépages blancs, qui représentent 67 % des plantations, comprennent :
Du côté des cépages rouges, qui représentent 32 % du vignoble, on trouve :
Le 1% restant concerne la production des raisins de table et des portes-greffes.
Le pays possède différentes classifications selon les produits vinicoles (vins tranquilles, vins mousseux, vins de liqueur…). Du côté des vins tranquilles, la classification se fait en intégrant 3 critères principaux. L’étiquette de la bouteille peut donc comprendre les informations suivantes :
Voici davantage d’informations concernant les niveaux de qualité existants. Le tout ressemble à un mix des systèmes français et autrichien :
On retrouve le système autrichien dans les sous-classifications possibles dans les VQPRD :
Si vous ne le saviez pas, les Tchèques sont les plus gros buveurs de bière de la planète. La consommation s’établit entre 150 et 180 litres/an/personne selon les sources. Ils savent aussi apprécier la qualité des vins de leur pays, puisque quasiment tous les 66 millions de litres de vin produits annuellement sont consommés localement. Il sont épaulés dans cette tâche par les millions de touristes qui visitent le pays, surtout à Prague.
Les vignerons tchèques savent aussi entretenir le folklore local en organisant de nombreuses fêtes des vendanges (vinobraní) entre septembre et novembre, tout en y associant des éléments davantage ancrés dans l’histoire de la Bohême et de la Moravie. Si jamais vous avez l’occasion de partir en voyage dans la région, ne manquez pas les vinobraní de :
Vous trouverez également dans les régions viticoles un vaste réseau de pistes cyclables très bien entretenu pour parcourir les 10 grands circuits des vins du pays et visiter des caves très modernes et très accueillantes.
Vous aimeriez pouvoir déguster du vin tchèque sans avoir à parcourir près de 900 km jusqu’à Prague ou 1100 km jusqu’à Brno (depuis Bruxelles) ? Dans ce cas, je vous propose de découvrir quelques jolies cuvées conservées bien au frais dans ma cave. Mon stock comprend principalement des vins du vignoble de Moravie du Sud, comme ceux du domaine Krásná Hora, ma première trouvaille. Mais je compte bien étoffer ce stock pour vous faire voyager davantage.
Les meilleurs vins tchèques que j’ai pu déguster me rappellent beaucoup les vins de Bourgogne et d’Allemagne. Des vins vifs, délicats, souvent bio, qui sont parfaitement maîtrisés. Vous êtes certain·e de surprendre vos amis avec ces bouteilles de vins du monde à un excellent rapport qualité prix.
Vous trouverez toutes les informations sur mes vins tchèques dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Je vous propose l’expédition de vos bouteilles dans des caisses renforcées pour une sécurité optimale.
Difficile activité que la recherche de ressources sur l’histoire du vin roumain, tant la littérature factuelle manque, et tant il existe d’immenses trous de plusieurs siècles. Rien que pour les origines de l’histoire de la viticulture en Roumanie, on trouve de tout : époque romaine, époque grecque, 1000 ans avant J.-C., 4000 ans avant J.-C…
S’il est possible que la culture du raisin soit particulièrement ancienne, il semble que l’art de la viticulture, à des fins de production de vin, soit toutefois un apport des Grecs aux peuples Gètes et/ou Daces, probablement autour de 600 à 500 avant J.-C. Des colonies grecques s’étaient effectivement installées dans l’actuelle région de Dobroudja (Dobrogea), qui forme le littoral de la Roumaine sur la mer Noire.
La première mention écrite au sujet de la viticulture roumaine remonte au règne du roi Burebista (82-44 av. J.-C.), parl’historien grec Strabon. Après la conquête de la Dacie par les armées romaines, l’activité se développe et lesRomains introduisent des nouveautés : cépages, techniques viticoles, vinification…
On trouve ensuite peu d’informations sur les vignes roumaines pendant la période de l’âge pastoral, à savoir entre les invasions du 3e siècle et l’époque médiévale. Après l’arrivée de populations slaves, turques, mongoles et proto-bulgares à partir du 6e siècle, on observe la création d’un premier empire bulgare, mais également l’installation d’un peuple autochtone au nord du Danube : les Valaques. La domination est encore byzantine, avant le passage dans une période où la région oscille entre monde catholique et monde musulman.
Comme ailleurs dans le monde chrétien, des communautés religieuses perpétuent la viticulture pour les besoins du culte. Il faut toutefois noter l’arrivée de colons germaniques de Moselle vers le 12e siècle, les Saxons de Transylvanie, suite à l'appel du roi hongrois Géza II. Ils apportent avec eux le Traminer, le Riesling, le Welschriesling et le Neuburger.
Au 18e siècle, Marie-Thérèse d’Autriche incite les Souabes (sud-ouest de l’Allemagne) à venir cultiver les riches terres du Banat roumain. Cette région à l’ouest de la Roumanie, dont la capitale actuelle est Timișoara, se situait globalement entre le Mureș au nord et le Danube au sud. Les vins de la région sont même alors connu de Napoléon.
En 1862, suite à l'union de 1859 entre la Moldavie et la Valachie, la Roumanie possède environ 100 000 hectares de vigne. En 1883, la surface atteint même 150 000 ha, juste avant que le phylloxéra n’attaque les vignes (dès 1866, région de Dealu Mare). La reconstitution du vignoble se fait avec l’aide de conseillers français, conduisant à l’introduction de nouveaux cépages : le Merlot, le Chardonnay, le Pinot Noir, le Cabernet Sauvignon, l’Aligoté ou encore le Sauvignon Blanc.
Entre les deux guerres, le pays compte environ 220 000 hectares. Le changement majeur intervient avec l’installation d’un régime communiste et la nationalisation des terres. Sont alors produits en masse des vins de piètre qualité, qui inondent tout le bloc de l’Est, comme le mousseux Schwarze Mädchentraube.
En 1972, le territoire roumain compte 325 000 hectares et les cépages productifs remplacent les variétés autochtones. Il faut attendre 1990 et la fin de l’ère soviétique pour voir le retour de la propriété privée et la création de nouveaux domaines et caves. L’arrivée de vignerons étrangers, attirés par le terroir mais aussi par le potentiel économique, participent à améliorer la qualité des vins.
En 2004, soit peu de temps avant l’adhésion à l’UE en 2007, le vignoble ne compte plus que 193 000 hectares. Les fonds de l’Union européenne permettent de grandes transformations dans la viticulture roumaine. Les vigneronsbénéficient désormais de moyens techniques modernes pour réaliser des vins de très haute qualité, respectant tous les standards européens.
Selon l'Institut national roumain de statistiques, la Roumanie comptait en 2019 autour de 177 000 hectares de vignesen production, soit la 5e place en Europe après l'Espagne, la France, l'Italie, le Portugal
La Roumanie produit chaque année en moyenne 5 millions d'hectolitres de vin (2018). La production est principalement assurée par environ 150 vignerons, dont 25 grands domaines comptent pour 49 % du marché (domaine Jivdei,domaine Purcari Wineries, domaine Cramele Recas…). Mais le pays ne dispose pas d’une véritable définition de ce qu’est l’activité viticole professionnelle. On y comptait donc plus de 854 000 « vignerons » (2015), dont 835 000 possédaient moins d’un hectare, voire moins de 0,1 hectare.
On produit sur le territoire roumain tous les types de vins existants : blanc (≈ 68 % de la prod.), rouge (≈ 31 %), rosé, sec, moelleux, liquoreux (Grasă de Cotnari), effervescent…
La classification des vins roumains comprend pour l’instant 45 appellations : 33 AOP et 12 IGP. Sa gestion est assurée depuis 1993 par l'office national des appellations d'origine pour le vin et les autres produits vitivinicoles (ONDOV). Il s’agit d’un savant mélange des systèmes européen, italien et allemand, avec des notions d’origine, mais aussi de teneur en sucres résiduels.
On trouve d’abord les vins de consommation courante (≈ 70 % de la production) (vinuri pentru consumul curent), à savoir les :
Viennent ensuite les vins de qualité (≈ 30 % de la production) (vinuri de calitate) :
C’est au sein de cette dernière catégorie, que l’on retrouve le modèle allemand ou autrichien :
Les étiquettes peuvent aussi mentionner davantage d’informations :
La Roumanie est bordé au sud par la Bulgarie, à l'ouest par la Serbie et la Hongrie, au nord-est par l'Ukraine et à l'est par la Moldavie. Elle compte 8 régions viticoles réparties assez équitablement sur l’ensemble du territoire, entre les 44e et 48e parallèles, similaire au vignoble français. On trouve des vignes des pentes des Carpates, de la plaine pannonienne et de la Transylvanie à l’ouest, jusqu’au delta du Danube à l’est (chiffres 2017, Direction générale du Trésor français) :
On trouve en Roumanie un peu plus de 230 cépages plantés (383 en France), dont une soixantaine de variétés locales.
Du côté des cépages blancs, on retrouve en priorité :
Parmi les autres cépages blancs, on trouve notamment : le Gewürztraminer, le Gutedel, le Rülander, la Mustoasă de Măderat, la Frâncuşă, la Crâmpoșie, la Galbenă de Odobeşti, la Sarba…
Du côté des cépages rouges, on trouve par ordre d’importance :
Voici quelques autres cépages rouges, dont on compte moins de 80 hectares pour chaque : Kadarka (Cadarcâ, Cadarcâ Neagră), Zweigelt, Novac, Sangiovese, Negru de Drăgășani, Alicante Bouschet, Tempranillo, Codană, Bătută Neagră (Frâncușă Niagră)…
Avouez-le, vous n’avez probablement jamais imaginé que vous pourriez un jour boire du vin roumain. Et au départ, je ne savais pas moi-même quoi en attendre. Découvrir la Roumanie par sa viticulture est sûrement le meilleur moyen de mieux connaître ce territoire que nous connaissons finalement peu, en évitant d’appliquer des stéréotypes.
Comme seulement 5 à 6 % des vins roumains sont exportés, je suis très fier de disposer dans ma cave de quelques jolies bouteilles, provenant principalement de la région de Dobrogea à l’est de la Roumanie, mais aussi de Minis.
Il est à noter que les meilleurs vins de Roumanie sont aujourd’hui récompensés lors des Decanter World Wine Awards ou du Berliner Weintrophy, et qu’ils obtiennent de très bonnes notes chez Gault & Millau. Vous avez donc de quoisurprendre vos proches et vos amis avec les superbes vins du monde que je possède en stock, tous proposés à un excellent rapport qualité prix.
Tous les détails sur mes vins roumains sont disponibles dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement via l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Paiement sécurisé, expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.
L’histoire de la viticulture en Slovaquie est fortement liée à l’expansion de l’empire romain. Comme pour sa voisine la République tchèque, cette histoire débute au plus tard lorsque l’empereur romain Probus, vers la fin du 3e siècle après J.-C., lève l’interdiction de planter des vignes au nord des Alpes, soit en Pannonie et en Norique. Cet édit était en place depuis Domitien, au 1er siècle. Il n’existe à ce jour aucune preuve de traces de viticulture antérieure, malgré certaines sources qui suggèrent que les Celtes produisaient déjà du vin.
Avec le déclin de l’empire romain, l’église romaine assure la continuité de la production vinicole, d’abord pour un emploi religieux et sacré, puis pour une consommation profane. Elle se poursuit sans trouble jusqu’aux invasions Tatare du 13e siècle, qui endommagent les vignobles.
L’arrivée de migrants allemands dans les Petites Carpates et italiens dans le Tokaj à la fin du 13e siècle et au début du 14e siècle relance la viticulture. Bratislava, installée sur le Danube, offre alors une excellente place commerciale. Les 16e et 17e siècles voient fleurir d’importants centres viticoles comme Modra, Pezinok et Jur. L’apogée du vignoble slovaque se situe au 18e siècle, sous le règne de Marie-Thérèse et de Joseph II. En 1720, on compte 57 000 hectares de vignes sur le territoire, 3 fois plus qu’aujourd’hui.
On assiste alors à un lent déclin dans le vignoble : préférence impériale pour les vins autrichiens, concurrence de la bière, phylloxéra à la fin du 19e… Les cépages traditionnels (Bouvier, Perle de Čabanska, Slankamenka, Medovec, Červenospišiak, Bratislavské biele) reculent ou disparaissent. Seuls 9 000 hectares subsistent au début du 20e siècle.
Après un redémarrage qualitatif dans les années 1930, la révolution de 1948 marque une rupture avec la nationalisation du vignoble et la création de coopératives. Les vignes se déplacent des coteaux vers les plaines avec un objectif de rendement optimisé. Le cépage Welshriesling et le cépage Müller-Turgau, alors utilisés pour la production de masse, donnent peu de bonnes choses.
Au changement de régime en 1989, le vignoble de 30 000 hectares est exsangue. La restitution des titres de propriété et des terres prend du temps. Il faut 10 ans pour voir apparaître l’Institut de recherche viticole et vinicole national qui contribue à mettre le vignoble slovaque au niveau de la législation européenne. Toutefois, l’adhésion à l’UE en 2004, qui s’accompagne de l’importation de vins étrangers bon marché, marque aussi un coup de frein pour le business des vignerons slovaques.
Le pays compte environ 19 700 hectares de vignes exploités, et 22 000 hectares enregistrés. Celles-ci sont réparties entre près de 390 établissements viticoles de toutes tailles : de la petite parcelle familiale au grand propriétaire Vino Nitra, avec 700 hectares. La production totale du pays se situe autour de 350 000 hectolitres par an. On note un fort engagement dans les pratiques agricoles durables, les vins bio (domaine Macik) et les vins nature (domaine Slobodne…), avec une prise de conscience marquée de l’importance de protéger la biodiversité.
La Slovaquie produit tous les types de vins existants : rouge, blanc, rosé, effervescent, sec (suché : < 9 g/l), demi-sec (Polosuché : < 12 g/l), demi-doux (Polosladké : < 45 g/l), doux (Sladké : > 45 g/l).
On peut aussi trouver quelques mentions spécifiques sur les étiquettes, comme :
La classification slovaque est basée sur le système européen :
Par-dessus, on retrouve un système calqué sur le modèle allemand ou autrichien, dans le même format que le système tchèque :
Au sein de cette classification, on retrouve les catégories suivantes, liées à la teneur en sucre résiduel :
Située au cœur de l’Europe, au niveau du 48e parallèle, la Slovaquie fait partie des vignobles dits septentrionaux. Pour situer, on est au même niveau que la Champagne. Ce petit pays de 5,4 millions d’habitants compte 6 régions viticoles majeures (vinohradnícka oblasť), réparties tout au long de la frontière sud, sur les versants sud, sud-ouest et sud-est des Carpates, là où le climat est bien adapté à la viticulture. Il s’agit, d’ouest en est, des régions de :
Les conditions sont assez similaires à celles de chez ses voisins l’Autriche, la République tchèque et la Hongrie, à savoir un climat continental, des étés chauds et secs et des hivers froids.
La diversité des sols (calcaire, granit, roches volcaniques, sédiments fluviaux…) offre un formidable terrain de jeu pour les vignerons locaux, ce qui vous donne déjà une indication sur le potentiel viticole de la Slovaquie.
Les conditions climatiques de la Slovaquie sont plutôt favorables aux cépages blancs qui représentent près des 3/4de la superficie du vignoble.
Avec un climat moins favorable pour les raisins noirs, on trouve tout de même de belles réalisations avec des cépages locaux aussi bien qu’internationaux :
Cela fait déjà quelques années que les domaines slovaques trustent les médailles dans les concours internationaux. Lors de l’édition 2013 du Concours Mondial de Bruxelles, tenue à Bratislava, les vins locaux avaient terminés à la 6e place mondiale en nombre de médailles, après la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et le Chili. Pas mal pour à peine 20 000 hectares comparés au 970 000 hectares espagnols ! Ok, c’était sur place, mais quand même.
Je rejoins beaucoup de blogueurs qui placent les domaines de la région de Tokaj parmi les meilleurs producteurs de Slovaquie. J’ai d’ailleurs commencé à créer mon stock de vins slovaques avec le domaine Macik, l’un des meilleurs vignerons de l’est du pays, dont la cave (pivnica) vaut le détour. Mais je compte bien étoffer ce stock pour vous faire voyager davantage, en prenant le temps d’explorer les 6 régions viticoles slovaques. Je suis par contre certain que vous allez surprendre vos proches avec ces bouteilles de vins du monde à un excellent rapport qualité prix.
Vous trouverez toutes les informations sur mes vins slovaques dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Expédition des bouteilles en caisses renforcées pour une sécurité optimale.
Histoire de replacer le cadre, il existe en Slovénie 3 régions viticoles principales, divisées en 14 sous-régions définies par la typicité du terroir :
la Vallée de la Drave ou Podravje (10500 hectares) au nord-est, proche de la Hongrie : Les sols sont pierreux, le climat tempéré. Le vin blanc constitue 97 % de la production, incluant les vins blancs liquoreux et les vins mousseux (comme le penina depuis 1852). 7 sous-régions : Ljutomer-Ormož, Maribor, Radgonska, Srednje Slovenske Gorice, Haloze, Goričko, Lendava.
la Vallée de la Save ou Posavje (5500 hectares) au sud-est, face à la Croatie : Les sols y sont riches, les étés chauds et humides. On y trouve de bons vins de cépage. 3 sous-régions : Dolenjska, Bizeljsko-Sremič, Bela Krajina.
la zone littorale ou Primorska (8000 hectares) à l'ouest, voisine du Frioul italien : Les sols sont rouges et karstiques, le climat est méditerranéen. C'est le vin rouge qui y domine, en récolte manuelle car les terrains sont accidentés. 4 sous-régions : Goriska Brda (l'extension de l'appellation Collio en Italie), Vipavska Dolina, Kras ou Carso (proche de Trieste), Slovenska Istria.
Les étiquettes de vin slovène peuvent comporter quelques indications complémentaires comme la concentration en sucre résiduel :
Le développement du vignoble suisse ressemble à celui de la France et des pays voisins :
Producteur de vin dit de régions fraîches, ce territoire alpin possède l'un des vignobles parmi les plus hauts du monde. Les vignerons suisses ont conquis des espaces très divers, des coteaux en pente douce et terrasses le long des lacs aux escarpements les plus impressionnants, en flanc de montagnes ou des rivières Rhin et Rhône. Malgré l'altitude, l'atmosphère est adoucie par le foehn, un vent chaud qui parcourt les vallées et qui favorise la maturation du raisin, sans oublier la protection offerte par les massifs du Jura et des Alpes.
La Confédération suisse compte 6 grandes régions viticoles :
Sans législation unifiée, chacun des 26 cantons est libre de proposer sa propre réglementation. 95 % de la production de vin est vendue sous une forme inspirée du système français : il existe actuellement 62 AOC suisses, avec leurs traductions KUB (Kontrollierte Ursprungsbezeichnung) et DOC (Denominazione di Origine Controllata).
Les étiquettes de vins en Suisse peuvent mentionner :
La Confédération recense pas moins de 250 cépages autochtones, allogènes, hybrides ou issus de croisements. Quatre d'entre eux représentent près de 70 % de l'encépagement :
Pour s'affirmer face aux autres pays producteurs et montrer son savoir-faire, les domaines suisses offrent de très belles cuvées obtenues à partir de cépages internationaux :
Les amateurs de vins du monde auront envie de se confronter aux cépages endémiques et authentiques de la Suisse. Au nombre de 80 selon l'ampélographe José Vouillamoz, ils sont remis en valeur par des vignerons méticuleux, dont les plus représentatifs sont :
Connus pour leur qualité, les vins helvétiques sont régulièrement récompensés lors des concours internationaux. Le pays produit des vins rouges gourmands à corsés, de grands vins blancs secs et liquoreux à un très bon rapport qualité/prix, des rosés fruités, des mousseux, de très beaux vins de garde ainsi que des produits vinicoles très spécifiques. L'éraflage (égrappage) et la fermentation malolactique sont la norme pour éviter l'acidité. Le vieillissement en barrique est de plus en plus souvent utilisé pour les rouges, sauf en Suisse alémanique où la macération carbonique est courante.
Parmi les vins suisses les plus typiques, on retrouve :
Après des décennies de surproduction, les vignerons encaveurs suisses et les propriétaires travaillant avec les négociants et les coopératives ont largement réduit les rendements. Ils sont nombreux à proposer des vins bios, biodynamiques, naturels voire vegans. La mise en valeur des cépages endémiques et des terroirs, la sélection parcellaire ainsi que l'adaptation du travail de cave contribuent largement à la montée en gamme des vins helvètes. L'organisation Swiss Wine Promotion a d'ailleurs été créée pour promouvoir et défendre ce savoir-faire, en Suisse et à l'international. La charte Grain Noble Confidentiel, les labels Terravin, Vinitura, Bourgeon ou encore le cahier des charges Vitiswiss sont là pour garantir le haut niveau de qualité des vins helvétiques.
La vente de vin suisse en Belgique ou ailleurs en Europe s'avère complexe, la Confédération ne faisant pas partie de l'Union européenne. Pour plus d'informations sur le prix des vins confédérés ou pour commander votre vin suisse en Belgique, n'hésitez pas à contacter votre caviste en ligne Wines of Earth, fournisseur de vins du monde à Neufchâteau.
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Vous cherchez une idée cadeau pour faire plaisir à un·e fan de bulle extra brut ? Cette cuvée Blanc de blancs du Domaine de Glabais fera mouche à coup sûr. Ce vin pétillant belge en AOP Crémant de Wallonie est un effervescent d'une très grande qualité qui n'a rien à envier aux champagnes. Une franche réussite. Vous cherchez une idée cadeau pour...
Pour régaler vos ami.es lors de l'apéritif ou du dessert, rien de tel que cette cuvée Brut du Domaine de Glabais (proche de Genappe), spécialisé en méthode traditionnelle. Ce vin pétillant belge en AOP Crémant de Wallonie est issu d'un assemblage de Chardonnay (50%), de Pinot blanc, d'Auxerrois et de Pinot noir. Une très belle fraîcheur ! Pour régaler vos ami.es lors de...
Vous recherchez un vin pétillant belge parfaitement équilibré ? Vous serez totalement comblé par cette cuvée Zwarte Parel (Perle Noire) du Château Genoels-Elderen, commercialisée en AOP Vlaamse Mousserende Kwaliteiswijn. Un très joli cadeau pour un événement. Vous recherchez un vin pétillant...
Très beau vin pétillant belge produit en Hesbaye. Cette cuvée Zwarte Brut du domaine Schorpion est à découvrir sans aucun doute. Très beau vin pétillant belge produit...
La Cuvée Brut Blanc de Blancs est sûrement la plus belle réussite viticole belge à l’heure actuelle. Grâce à cette cuvée, Chant d’Éole s’est fait une réputation de niveau international, et il est difficile de s’en procurer. Ce vin pétillant belge de Chardonnay multi médaillé, produit dans la province de Hainaut, offre en plus un excellent rapport... La Cuvée Brut Blanc de Blancs est...
La cuvée Ruffus Brut Sauvage multi-médaillée d’or est un vin pétillant belge d'exception, élaboré exclusivement à partir de Chardonnay. Zéro liqueur de d’expédition, ce qui est assez rare ! À offrir à un amateur ou une amatrice de bulle brute nature expressive, minérale, quasi extra brut. Un coup de cœur qui ne vous décevra pas. La cuvée Ruffus Brut Sauvage...
Voici la star du vin pétillant belge : la cuvée Ruffus Chardonnay Brut Blanc de Blancs. Ce 100% Chardonnay est la cuvée "classique", la plus connue et la plus vendue. Un vin de très haute qualité médaillé de nombreuses fois. Attention, nous limitons à maximum 6 bouteilles par client. Si vous commandez plus, la différence sera remboursée et seules 6... Voici la star du vin pétillant belge...
Voici encore un excellent vin pétillant belge produit par le Domaine du Ry d'Argent, dans la Province de Namur. Cette cuvée Nell, du nom de la fille du vigneron, est la toute première bulle de la maison. Il s'agit d'un blanc de blanc très subtil, vraiment harmonieux, tout en fraîcheur. Les amateurs de brut en seront ravis par son élégance et ses bulles... Voici encore un excellent vin...
La Cuvée Ruffus Grand Millésime 2019 est sûrement la meilleure cuvée qu'est produite le vignoble des Agaises jusqu'à aujourd'hui. Ce vin pétillant belge est une réalisation parfaite, un pur délice à déguster. Je vous le recommande vivement pour les fêtes. Un cadeau qui sera fort apprécié. Cette bouteille est vendue avec son coffret. La Cuvée Ruffus Grand Millésime 2019...
Magnifique AOP Crémant de Wallonie que cette cuvée Brut de Bioul du Château de Bioul. Des arômes marqués, couplés à la finesse ainsi qu'à une belle fraicheur font de ce vin pétillant belge bio une pépite à découvrir et à apprécier. Magnifique AOP Crémant de Wallonie...
Cette cuvée Brut Nature millésimée est un vin pétillant belge bio très haut de gamme du Château de Bioul, en appellation AOP Crémant de Wallonie. Aucune adjonction de sucre pour un produit d'exception. Ce vin est vendu dans sa caisse en bois. Cette cuvée Brut Nature millésimée...
Très belle cuvée Perle de Wallonie Extra Brut, produite sous l'appellation AOP Crémant de Wallonie. Ce vin pétillant belge bio dévoile une bulle fine, de la fraicheur et des beaux arômes. Cela donne un très beau vin du Domaine du Chenoy. Très belle cuvée Perle de Wallonie...
Voici encore un vin pétillant belge rosé dont la Belgique peut être fière ! Cette cuvée Ruffus rosé, du nom d’un seigneur qui régnait sur la région au 12e siècle, plaira aux fans de bulles brut et élégantes. Une valeur sûre pour un cadeau ou tout simplement pour un apéritif entre amis. Excellent rapport qualité prix ! Ne loupez pas l’occasion, il est... Voici encore un vin pétillant belge...
Vous cherchez une alternative au Champagne à un prix raisonnable ? Ne cherchez plus : cette cuvée Brut Gran Cuvée millésimée 2022 des Bodegas Mont Marçal est la pépite que vous attendiez. Ce vin pétillant en DO Cava est vraiment délicieux avec sa fraîcheur et son caractère affirmé. Pas moins de 4 cépages sont assemblés dans cette cuvée élevée 24 à 30 mois... Vous cherchez une alternative au...
Si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes au bon endroit. Votre e-caviste belge Wines of Earth possède un grand choix de crus provenant de partout en Europe pour commencer votre formation à la dégustation des vins du monde. J'ai visité de nombreux salons des vins et domaines viticoles à travers tout le vieux continent pour trouver des cuvées qui selon moi offrent le meilleur rapport qualité prix possible. En tant qu'expert des vins européens et d'ailleurs, je vous invite à découvrir notamment mes :
Internet foisonne d'informations concernant les vins du monde, avec beaucoup d'approximations et des avis de dégustation manquant cruellement d'objectivité. Il est vrai qu'il est plus simple de mettre les choses dans des cases plutôt que de combattre les préjugés. C'est le problème lorsqu'il n'existe pas de vérité absolue : tous les goûts et les couleurs sont dans la nature.
Pour certains, le vin français est le meilleur. Il existe pourtant près de 375 AOP différentes en France, avec des terroirs, des traditions, des climats, des cépages et des techniques vitivinicoles très variées. Difficile donc de faire une généralité. À contrario, les vins d'ailleurs seraient issus d'une production industrialisée, avec des goûts standardisés, plus d'alcool, moins d'acidité, plus de fruits, des étiquettes et des bouteilles hyper marketing pour mieux vendre...
En réalité, chaque cuvée est unique, tout comme chaque palais. Le mieux reste de se faire son propre avis sur les vins en les goûtant soi-même, ces crus que des viticulteurs et viticultrices du monde entier créent chaque année avec une rare passion. Se laisser apprécier des nectars sans émettre de jugement hâtif et préconçu : voilà l'état d'esprit nécessaire pour déguster en toute objectivité.
Les vins de producteurs européens, ça me connaît. Votre caviste en ligne en a fait sa spécialité. Tous les vins que je propose ont été soigneusement dégustés, évalués et sélectionnés, selon des critères que j'espère les plus objectifs possible. En commandant chez Wines of Earth, vous êtes certain :
Découvrez dès maintenant ma sélection de vins d'Europe, à déguster entre amis ou à offrir en cadeau. Des questions ? Contactez-moi dès maintenant via le chat Messenger en bas à droite de la fenêtre.